A chaque fois que la loi ou les traditions permettent l’exploitation d’un être humain par un autre, il y aura abus, car les humains sont les mêmes partout...
Si on donne à une grande entreprise la permission de renvoyer sans compensation ses salariés, elle le fera quand elle sentira que les dividendes de ses actionnaires ne sont pas à la hauteur sans se soucier de la vie des hommes et des femmes licenciés.
Si on donne des armes aux hommes pour en soumettre d’autres, ils le feront.
L’amour de la puissance, le besoin d’un contrôle étendue sur la vie des autres pour que ces autres ne viennent pas menacer le pseudo-contrôle sur son propre champ d’existence est malheureusement le propre des hommes en l’absence d’une éthique.
Les lois sont malheureusement rarement éthiques, plus basées qu’elles sont sur la morale.
Et les traditions (désignant la transmission continue d’un contenu culturel à travers l’histoire depuis un événement fondateur ou un passé immémorial) ne sont non plus basées sur l’éthique (et même pas toujours sur une morale). Ce sont tous des élements figés et en tant que tel, sujet au pourrissement de toute chose stagnante.
Vouloir contrôler les choses changeantes de ce monde et en premier lieu, la Vie, sur la base de règles inchangées et inchangeables, voilà le coeur du problème. Il faut viser le bonheur et l’harmonie, façonner la manière d’y arriver, puis construire l’éthique permettant les règles de la vie de l’ensemble selon l’époque.