La lettre de cette dame est très représentative d’une fraction de l’électorat égarée par le manque d’un choix politique alternatif réel, islam ou pas.
Comment faire passer un message aux politiques ? Abstention ? Interprétée comme ça arrange. Bulletin blanc ? Pas pris en compte. Référendums ? Quand la réponse ne convient pas, on s’en passe. Descendre dans la rue ? On divise les chiffres par trois (et il faut bien reconnaître que la promenade Bastille-Nation a peut-être atteint ses limites d’efficacité)
Alors, j’ai parlé de manque de choix mais qui détient aujourd’hui le pouvoir réel ? Les partis politiques ? Sans même porter de jugements de valeur, je constate qu’ils font régulièrement, les uns et les autres, la preuve que non. Devant la politique du fait accompli des puissances financières, des effets d’annonce, pas grand chose d’autre.
De quoi pousser ceux qui votent (encore) dans les bras des yakafaucon. Ils ne seront jamais aux responsabilités (heureusement) mais ils offrent un défouloir qui évitera peut-être, hélas, un vrai changement...
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