Avec une dette publique à plus de 1,5 milliard d’euros (soit plus de 77,6% du PIB) et un déficit public de 8%, la France n’est pas en position de jouer les pompiers. En s’endettant davantage pour prêter à la Grêce, la France prend le risque de voir sa note AAA dégradée avec toutes les conséquences économiques et boursières que cela implique.
A l’heure où on demande aux français de se serrer la ceinture, de travailler plus, de cotiser plus longtemps, à l’heure où le Gouvernement français cherche à faire des économies de bouts de chandelle en rognant sur les remboursements des consultations médicales, des médicaments, des retraites des vieux, de l’allocation aux handicapés adultes (quelle honte !!) et va jusqu’à envisager une taxation des tickets restaurants (quel misérabilisme !!!) comment peut-elle accepter de prêter des milliards aux grecs alors même que les français sont tous les jours un peu plus pauvres. Tout cet argent pourrait être investi dans la création d’emplois et la relance de la consommation, bref dans la croissance qui est proche de 0.
La France sauve la Grêce pour, une fois de plus, sauver ses propres banques. Victimes des hedge funds et autres spéculateurs, celles-ci sont lourdement exposées aux émissions obligataires grecques et leur supposés rendements juteux.
Après les subprimes, les sub-states ?!
A qui le tour ?
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