Ce qu’on ne pointe pas assez chez Onfray, c’est son langage, c’est sa manière de scénariser la Révolution française ou Freud. La rhétorique onfrayenne est absolument populiste : il est provincial, les « intellectuels » (même psychanalystes) sont d’affreux parisiens exploitant l’innocence des « petits ». Ce langage aurait été pointé en son temps par un Roland Barthes comme « poujadiste » (il faut absolument relire l’article de Barthes : « Poujade et les intellectuels » dans les « Mythologies » pour y revoir la nudité discursive d’Onfray). Voilà le coeur du discours d’Onfray. Voilà ce qui enrobe lesdits savoirs qu’il prodigue. Onfray, un critique ? Non, un naturalisateur. Pour en revenir à l’exemple de Freud, celui-ci n’est qu’un phallocrate, un assassin, un psychopathe et j’en passe... Donc (conclusion mythique, stéréotypée et bien populiste) : Freud : pas bien (applaudimètre des « petits innocents exploités »).
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