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Le péripate Le péripate 29 mai 2010 19:08

Très bon papier, dont on se demande par quelle orgueil notre critique a pu espérer démonter le raisonnement impeccable. Je ne dirais rien sur le long pensum qui suit, c’est ennuyeux comme du Sisyphe, je n’ai fait que le survoler en diagonale, du complotisme gauchiste, comme dab.

Je vais m’intéresser plutôt à une remarque en italique dont l’auteur a cru bon de truffer cet excellent texte, comme s’il sentait la bombe sous les mots.
Libéralisme qui lui-même nous enjoint à ouvrir nos frontières et à accueillir la misère du monde (officiellement au nom de la compassion et des droits de l’homme, officieusement pour la mise en concurrence déloyale des individus).
Là, l’auteur croit avoir trouver une contradiction.Qu’en est-il ?
Une frontière n’est rien d’autre qu’une limite administrative et il n’y a en effet aucune raison pour que quiconque soit empêché de la traverser. La libre circulation des individus est en effet un droit que seul les régimes totalitaires restreignent.
Soit.
Certains seront tenté de faire un parallèle entre la circulation des biens et la circulation des hommes. C’est une profonde erreur. Un bien qui a voyagé est parti d’un offreur et est arrivé jusqu’à un demandeur. Le bien ou le service a toujours été désiré.
Ce n’est pas le cas des hommes qui peuvent se déplacer sans rencontrer l’acceuil des populations propriétaires sur place. C’est même un attribut de la propriété que d’accepter ou de refuser des invités chez soi.

Dans une société qui serait réellement libre, il n’ y aurait que des propriétaires (y compris de propriétés partagées) et pas d’espaces publics indifférenciés. Il serait alors impossible que des invités non désirés tapent l’incrust.

C’est simple.


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