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Ahhh, l’Amérique sans pauvres de lucilio, qui doit connaitre de l’Amérique ce que l’on en voit depuis la fenêtre de sa suite d’hôtel.
Et pourtant, il ne faut pas aller bien loin de ces endroits « ydiliques » pour la voir la misère et les pauvres.
Il suffit par exemple de ne pas prendre la 101ème pour aller de Los Angeles à San Francisco, mais plutôt l’ I-5, voire même un peu plus au centre après le Frazier Park, et la misère vous la voyez, avec tout ces terrains vagues qui sont autant de décharges, avec planté au milieu une improbable caravane et des gens qui y vivent, au milieu des carcasses de voiture calcinées et des pneus en décomposition. C’est à pas 3 heures de Los Angeles, et pourtant on se croirait en Afrique du Nord, version Niger ou Sud Lybien.
Et si on ne veut pas faire quelques heures de route, il suffit de faire quelques mètres à pied. Si vous êtes par exemple face au Kodak Theater sur Hollywood Boulevard, il vous suffira de faire environ 200 mètres à pied sur la droite, et prenez par la 170 Nord. Faites encore 200 mètres à pied jusqu’à la Station d’essence Chevron, et vous en verrez des pauvres, qui dorment sur un carton accroché à leur caddie, sous la lumière de la station service, et à pas 500 mètres d’un des endroit des états unis considérés comme richissime !
Mais pour cela, cher Lucilio, il faut se colleter à la vraie vie, pas à celle que vous phantasmez à longueur d’articles.
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