pour Pégasus, comment être aussi scandaleusement sur de ses propos quand on affirme que Israël a droit d’attaquer des navires dans les eaux internationales, vous vous foutez du monde.
Voila ce que dit Olivier Corten, professeur de droit international, souligne sur
TF1 News que l’opération des commandos israéliens était contraire au
droit international car elle s’est déroulée dans les eaux
internationales.
L’assaut est-il pour autant légal au regard
du droit international ?
O.C. : Non. Il lui est même
totalement contraire. Le droit international
est clair pour la navigation maritime : il se base sur le principe de
la liberté de la haute mer. Aucun Etat n’a le droit d’y exercer ou d’y
faire exercer sa souveraineté, quelle soit militaire ou douanière.
En conséquence, le simple fait d’arraisonner les navires de la flottille sans en avoir l’autorisation par l’Etat de leur pavillon (ndlr : principalement turc et grec dans cette affaire) est contraire à la liberté de la haute mer. C’est donc illégal*. C’est évidemment encore plus vrai dans ce cas précis puisque la force a été utilisée. L’armée israélienne a eu un comportement curieux : elle a agi comme si elle était en Israël alors que ce n’était pas le cas.
Sur le plan juridique, les personnes présentes sur les navires
avaient-elles alors le droit de se défendre ?
O.C. :
Tout à fait. A bord de tels navires, c’est le droit de l’Etat du
pavillon qui s’applique. Généralement, ces différents droits prévoient
le principe de légitime défense : si on est attaqué (ce qui était le cas
puisque l’arraisonnement était illégal), on a le droit de se défendre,
tout en restant dans des proportions similaires à l’attaque. Les gens
qui se trouvaient à bord des bâtiments avaient donc la possibilité
légale de riposter.
Mardi matin, l’ambassadeur d’Israël
en France a affirmé sur Europe 1 que "le droit
international donnait à Israël
la possibilité d’arraisonner dans les eaux internationales des bateaux
représentant une menace" pour son pays car Israël
« est en guerre »".
O.C. : C’est un
point de vue injustifiable au regard du droit
international. Ni la Turquie
ni la Grèce ne sont en effet en guerre
aujourd’hui contre Israël. L’Etat hébreu n’avait donc
aucune ouverture légale pour attaquer leurs navires. Et sur le fond,
c’est également injustifiable et injustifié puisque le blocus de Gaza,
que la flottille souhaitait forcer, est lui-même contraire au droit international (ndlr : sa levée a
notamment été demandée par l’Onu
dans sa résolution 1860 en janvier 2009). C’est encore plus vrai
si l’on considère que le contrôle par Israël
des eaux de Gaza découle des accords d’Oslo de 1993. Or ce contrôle aurait dû être
annulé par la suite lors de la mise en place d’un processus de paix qui
n’a pas eu lieu.
Alors très cher Pégasus, retournez a vos copies et surtout arrêter de supporter un pays qui ne respecte rien, sous prétexte de la Shoah. Qui considère que les autres peuples n’ont aucun droit de regard sur les décisions que son gouvernement prend. J’arret la car il me faudrait écrire pendant des heures
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