Mais quel est l’intérêt des Etats à faire appel à ces mercenaires ?
Posez vous la question : qui en France est prêt à mourir pour l’Afghanistan, la paix civile en Cote d’Ivoire, la protection des civils au Sud Liban.
Réponse : personne.
Les opinions publiques ne supportent plus l’idée qu’un militaire meurt. Or mourir c’est quand même une éventualité lorsque l’on est militaire.
Qui plus est les militaires eux mêmes refusent cette éventualité : lorsqu’il s’agissait de jouer aux toubabs à Djibouti, en Centrafrique, payés triple solde, des volontaires il y en avait à la pelle. Du jour où il a fallut aller au casse pipe en Yougoslavie, là plus personne pour les « théatres extérieurs ».
Du coup l’armée n’est plus un outil de politique extérieur : c’est un outil de défilé pour le 14 juillet.
Or c’est bien d’un outil de politique extérieur les états ont besoin.
Ils vont donc le chercher là où il est : pas dans l’armée.
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