Article bidon, mélangeant le vrai et le faux
Mais dont le coté le plus tragique est de nier la maladie mentale , ses souffrances et ses dangers...
Quand vous dites que pendant la guerre 40 000 personnes sont mortes de faim , c’est parfaitement vrai , surtout dans les hôpitaux de grande ville et de banlieue...De même que la population française qui ne bénéficiait pas du marché noir a souffert .
Et puis c’était l’Etat Français ,collaborationniste , qui était aux manettes et que ne gênait pas l’univers concentrationnaire . C’est un euphémisme...
Il n’empêche que dans toute cette merde , beaucoup de psychiatres se sont battus , ont ^pris le risque de laisser sortir des malades ,qui travaillant dans des fermes ont pu s’alimenter et ravitailler les autres...Et cela explique en partie l’après guerre...
Car vous omettez d’ajouter que, indignés par ce fait et sous l’influence toujours du CNR , une rénovation humaniste de la psychiatrie a été conduite , et les bases de la« psychothérapie institutionnelle » ont été posées sous la responsabilité de grands psychiatres , à haute valeur morale...
Vous dites que les internements d’office se font pour satisfaire des intérêts de tiers, entendez querelles d’héritage....
Quel mensonge ! Il n’y a pas d’internement d’office sans interventions de plusieurs médecins différents et indépendants de la famille , sans demande de préfets ou de notables , et ces hospitalisations ne se décident que sur la base de dangerosité , pour autrui ou « pour lui même » , c’est à dire un risque suicidaire immense et parfois horrible ( immolation par le feu , se jeter sous un train ou un camion )
Vous oubliez de dire qu’il existe des dispositifs de contrôle judiciaire , sous l’autorité du procureur ,qui doit surveiller la justification de l’internement dans le temps et que nul soignant ne peut entraver tout courrier d’alerte en direction de la justice , de l’extérieur , ce qui constituerait un délit , et que chacun peur alerter de même la justice , s’il a un doute .
Aujourd’hui , la psychiatrie est mise à mal par ce gouvernement , par manque de moyens et idéologie .
Nombre de malades mentaux graves sont dans la rue , souffrent et ne bénéficient d’aucuns soins...Leur meilleur « chance » serait d’atterrir en prison où au moins ils seraient diagnostiqués et bénéficieraient de soins de base ,puis suivis à la sortie...
C’est dire là où on en est , là où se situent les véritables problèmes...
On a fermé des dizaines de milliers de lits , licencié des milliers d’infirmiers de secteur public et d’ailleurs il n’existe plus cette spécialisation : on préfère envoyer de jeunes infirmières de 22 ans affronter les souffrances et les violences auxquelles elles ne sont pas préparées et pour lesquelles elles ne sont pas faites.
Et quand je parle de violence , il ne s’agit pas des électrochocs que vous mentionnez qui ont fait la fortune des cliniques privées , et qui ont été remplacés petit à petit , par d’autres thérapies , dont la chimio, à partir de 1952 et la découverte par H. Laborit du largactil , le premier psychotrope , mais de crises de violence trés dures , de crises« clastiques » qu’un individu psychotique sous l’emprise d’hallucinations , de délires ou de drogues , et parfois armé de couteau, quand ils arrive à l’hôpital , peut présenter...
Ce n’est pas le premier article de cette sorte , présenté sous agx et je m’étonne qu’il laisse passer de telles choses qui sont de la désinformation pure .
Cela fera du buzz ?
Ecoeurant !
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