Il y a eu dans la guerre 2 recettes d’origine anglaise pour bruler les villes.
La conflagration ou les feux avancent comme un feu de forêt poussés par le vent avec une lisière continue et la solution la plus efficiente, la « tempête de feu » ou la ville brûle comme dans un four.
Suivant la densité de construction, la sécheresse de l’air, la chaleur de la journée, l’absence de pluie, l’ensemble des foyers ne fait plus qu’un, les gravats sont entièrement minéralisés, sans la moindre trace de noir de fumée, et les récits des témoins terrifiants :
« Je marchais dans la rue, l’air était brulant comme dans un four, pour me reposer, je me suis assis dans un tramway à l’arrêt, j’ai mis du temps à m’apercevoir que tous les gens assis autour de moi étaient morts, j’ai continué, le vent chaud soufflait en tempête, j’ai vu des gens qui marchaient s’arrêter, tomber et se mettre à brûler. »
« Ceux qui s’étaient réfugiés dans les rivières étaient prisonniers et leurs chairs partaient en lambeaux. »
« Le tirage au dessus de l’incendie étaient si violent que plusieurs avions ont étés perdus, leurs ailes brisées par l’ouragan qu’il créait. »
Lorsqu’une tempête de feu se déclenchait, le rendement des destructions par rapport au tonnage de bombes était de 8 à 10 fois supérieur.
Le bombardement d’ Hiroshima a été suivi d’une tempête de feu, pas celui de Nagasaki..
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