Dans une société idéale, humaniste, où la vraie démocratie (étymologiquement parlant), le fait de pouvoir parler sa propre langue ET de maîtriser une langue véhiculaire/ligua franca permettrait à tous de communiquer plus facilement. Ca serait bien. Seulement, est-il dans l’intérêt des dirigeants d’avoir une populace éduquée et apte à réfléchir, capable de manier le verbe et convaincre les foules ou juste poser des mots sur ses idées pour les transmettres, capables de s’inspirer de propos tenus par des gens aux valeurs différentes ? Si la volonté gouvernementale était réellement d’avoir une population érudite, comment se fait-il que le français soit délaissé ? Avant même de parler de maîtriser une seconde langue, encore faut-il déjà en maîtriser UNE.
D’une, maîtriser sa langue maternelle, de deux, maîtriser une langue répandue de par le monde (au hasard, l’anglais), et après, faites ce que bon vous semble. Faites les choses dans l’ordre.
L’essentiel n’est pas la langue en elle-même, mais les connaissances qu’elle peut apporter et ses applications : liberté de pensée, liberté de choix, capacité d’aider les autres grâce au savoir technique et scientifique.
Le savoir est un danger pour les multinationales et les gouvernements. Le savoir est une tare qu’il faut éliminer.
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