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fifilafiloche fifilafiloche 8 juillet 2010 01:34

L’explosion de la bourse en 2009 n’est le résultat d’aucun optimisme. Les opérateurs étaient toujours aussi conscients de l’extrême fragilité du système. Mais il fallait absolument sauver les banques des conséquences de l’explosion de la bulle immobilière américaine et le vecteur le plus rapide et le plus liqiude était bien la bourse.


Les sommes soit disant destinées à rétablir les liquidités dans l’économie ont donc servi de béquille pour faire des plus values de court terme permettant de d’éponger les dettes toxiques désormais cachées en fond de bilan. Les résultats du stress test de Juin ont montré que la stratégie a parfaitement fonctionné, les 2/3 des banques européennes ayant pu rembourser l’emprunt à 1% qui leur avait été accordé il y a un an (juste avant que les bourses prennent 40%).

Il fallait parallèlement éviter d’ajouter des dépréciations immobilières européennes à celles américaines. Les taux d’intérêts nuls ont servi cet objectif, propulsant l’immobilier à de nouveaux records, faisant le lit d’un futur cycle de créances douteuses.

Le plus inquiétant, c’est que les gouvernements sont condamnés à encourager les bulles et l’instabilité qu’elle engendre en conservant les taux d’intérêts nuls, puisque toute augmentation rendrait le service de la dette insupportable. 

En soignant le mal par le mal, l’excès de crédit par encore plus de crédit, c’est bien dans une spirale destructrice que nous enrainent les keynesiens. Mais cela n’affectera pas nécessairement les actifs, dont la survalorisation est vitale pour éviter d’afficher un bilan en faillite.

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