Attali se fait le porte-parole des néoconservateurs ; les mêmes qui sonnent l’alarme face à la dette ont apporté les changements structuraux favorables à l’explosion de la dette (on a par exemple retiré le pouvoir monétaire du champ de la démocratie, ce n’est quand même pas rien !). En réalité, il existe une infinité d’alternatives, dont certaines peuvent amener un monde juste, riche et créatif, pour tous. Mais l’élite autoproclamée dont fait partie Attali, et qui épouse les intérêts de la classe dominante, ne veut pas la richesse pour tous : ils veulent une société de castes, de privilèges. Ils veulent se sentir supérieurs aux autres. Ils tirent leur plaisir de la domination, du luxe, de la possession.
Le problème n’est pas la dette, le problème est l’enchaînement des peuples à un système financier qui leur retire peu à peu tout pouvoir. Il faut prendre le mal à la racine. Combattre la dette, c’est juste se rendre plus solvable face à nos créanciers, et donc rendre le système qui nous enchaîne encore plus robuste.
Pourquoi devrions-nous rembourser une dette à laquelle nous n’avons pas consenti, et qui n’existe que pour notre malheur et la privation de notre pouvoir démocratique ?
La richesse, c’est le fruit de notre travail, de nos relations sociales, de notre créativité. Cela ne nécessite ni dette, ni accumulation de capital. Ouvrons les yeux, la réalité est plus riche qu’on veut nous le faire croire !
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