Pour ce qui est de la polygamie de fait, elle a toujours existé, les hommes ont toujours eu des maitresses officielles ou secrètes.
Est-ce inhérent au mâle ?
Pas du tout.
Le jars est fidèle à l’oie, d’autres volatiles et poissons sont monogames ainsi que plusieurs félins.
L’instinct polygame est justifié et entretenu par la société patriarcale qui donne la primauté au phallus, symbole du pouvoir.
La justification de compteur serait que le désir mâle est irrépressible, l’homme ne peut pas se retenir quand il voit une femelle à son goût.
Cette croyance est battue en brêche par la pratique de l’excision fondée sur le désir irrépressible des femmes qui, si elles gardaient leur clitoris, ne s’occuperaient ni de leur mari, ni de leurs enfants, ni de leur maison, ni de leur champ.
L’attirance et le désir sexuel sont aussi forts chez le mâle que chez la femelle mais dans une société dominée par les mâles qui veulent controler les femelles, il y a intérêt à minimiser l’importance de la sexualité féminine.
Certaines sociétés, rares, sont polyandres : les femmes ont plusieurs époux (en Chine, dans certaines éthnies notamment).
Polygamie et polyandrie sont culturelles voire idéologiques.
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