Nous vivons une drôle d’ époque. Au temps de l’esclavagisme, les propriétaires avaient intérêts à ne pas trop mal traité (je dis bien pas trop mal traité) leurs esclaves car cette main d’oeuvre leur rapportait beaucoup d’argent.
Les esclaves n’avaient pas à se chercher un logement, à payer leur nourriture bref n’étant pas considéré comme des humains à part entière, ils étaient prisonniers mais pas responsables de leur prison.
Aujourd’hui, 30% de SMICARs sont S D F, c’est à dire que non seulement ils travaillent mais leur salaire ne peut leur permettre d’avoir un habitat correcte, d’avoir une vie d’homme libre.
La situation de nombreux (ses) salarié-e-s est pire que la situation d’un esclave. Il est soit disant libre mais libre de crever de faim, de froid et de se sentir coupable de ne pas avoir pu faire mieux de sa vie (selon les valeurs prônées par la droite extrême ou l’extrême droite).
Sans l’esclavagisme, beaucoup de villes en France et d’états aux U S A n’auraient pu être aussi riches. J’ai le sentiment que nous sommes revenus à cette époque. Il n’ y a jamais eu autant de « luxe » dans notre pays en ce moment que depuis que la misère a exploser. Ne pas confondre pauvreté moins aliénante que la misère.
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