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Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 29 juillet 2010 10:06

« En effet, après un premier pas venu du Mexique qui en 2009 interdit la mise à mort de taureaux dans les arènes »

Belle hypocrisie !
1)
L’instant de la mise à mort constitue quasiment le seul moment de vrai danger pour le matador.
2)
Et, hors de l’arène, le « toro bravo » est tué au pistolet d’abattage comme un vulgaire boeuf.

"Parce que une corrida c’est quoi ? C’est le fait de mettre un taureau dans une arène, et de l’épuiser en le faisant courir et en lui plantant des piques (banderilles) dans le dos de la bête pour lui faire perdre du sang et de la vigueur, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus résister physiquement et se soumette à sa mis à mort par un toréador« .

Il est stupéfiant que les antis-corridas soient incultes en matière de tauromachie : ce sont les piques, et non pas les banderilles, qui affaiblissent le toro et le contraignent à baisser la tête sans quoi aucune estocade ne serait possible.

 »faut-il pour autant au nom de l’économie, continuer une barbarie ? Aussi, les corridas doivent rester ouvertes et accessibles aux spectateurs, mais elles ne doivent plus être la place de la mort et de la cruauté« .

Effectivement, les antis-corridas accusent les amateurs de tauromachie de »barbarie, de cruauté". Les antis-corridas, et c’est leur droit, ignorent les vrais émotions esthétiques aléatoires et fugitives que les aficionados y trouvent. L’incompréhension des antis-corridas les autorise-t-elle à l’intolérance ?

Corrida : Je suis un aficionado !


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