Bon, je vais passer sur l’introduction de l’article qui annonce la couleur en faisant un portrait bien convenu d’Egalité & Réconciliation et de son président, agrémenté bien sûr de jugements de valeurs sarcastiques (« Étrange melting pot… » ; « Bizarre trajectoire… »).
Non, cela n’a pas d’importance. Je voudrais juste attirer l’attention sur l’une des objections (en fait la seule, après relecture) soulevées dans l’article :
Il n’est nullement fait mention ici de l’internationalisme de Hugo Chávez, dimension pourtant essentielle de son action, qui lui est d’ailleurs fortement reprochée par son opposition. La vision de Chávez est celle d’une grande Amérique latine du Mexique à la Terre de Feu, concrétisation du rêve inachevé de Simón Bolívar.
Il n’y a pas de contradiction ici avec le discours d’Egalité & Réconciliation, puisque l’internationalisme prôné par Chavez n’a rien à voir avec l’internationalisme mondialiste que combat Soral. Ce dernier s’est déjà prononcé en faveur de la construction de l’Europe des peuples, qui n’a rien à voir non plus avec l’Europe libérale et technocratique qu’on connaît actuellement. Il faut bien comprendre ce point, sinon l’on tombe dans le cliché du nationalisme recroquevillé sur soi-même et isolé du monde, qui constitue, dans l’esprit des anti-nationalistes déclarés, la seule et unique forme de nationalisme possible.
Et quand vous dites que« l’émergence d’un Chávez au bord de la Seine est non seulement improbable, mais encore proprement impossible », je ne vois là qu’une objection quand à l’impact potentiel de cette campagne, et pas une critique de fond.
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