Il me semble qu’on ne peut pas parler de suicide sans en énoncer la cause principale : la souffrance.
Beaucoup de gens se suicident à petit feu en utilisant des drogues, de l’alcool, des médicaments, le jeu et des conduites à risque.
D’autre plus courageux, plus habiles, plus souffrants ou plus désespérés se suicident d’un coup.
Au départ, je crois qu’il y a une grande souffrance qui dure et pour laquelle on ne trouve pas d’autre solution que de « se débrancher » comme a dit quelqu’un ici.
La souffrance peut être physique ou morale ou physique et morale et personne d’autre que la personne concernée ne peut évaluer l’ampleur de cette souffrance, c’est un ressenti subjectif, personnel et intime.
La souffrance a sa part d’inné et d’acquis.
Nous ne naissons pas égaux, certaines personnes sont plus sensibles et vulnérables que d’autres. C’est le terrain.
ensuite les épreuves, des expériences décevantes, des maltraitantes, des échecs répétés peuvent faire pousser la désespérance sur un terrain réceptif.
Je crois ue nous n’avons pas le droit de juger les gens qui tentent de se suicider ou qui y réussissent car personne d’autre qu’eux mêmes sont en situation de sentir le degré de souffrance qu’ils endurent.
On peut essayer de comprendre, on peut essayer de prévenir le suicide mais avons nous le droit de dire à quelqu’un qui est paralysé par sa propre souffrance : secoue-toi, la vie est belle ?
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