« Il aide les faibles et les pauvres », vous ne dites pas à quoi ils les aide.
« Il libère les opprimés », vous ne dites pas de quoi il les libère.
« Il donne la vie et décide de la mort, qu’il a créé l’univers et l’homme » Il est évident que ce qui a donné la vie est « ce qui est ». Donc un Dieu qui est par définition « celui qui est », ou « ce qui est » a bien donné la vie.
Or, il est prouvé, aujourd’hui, qu’il n’existe pas d’ordre harmonieux dans l’univers, bien au contraire. Il est fort probable qu’Einstein ne croirait plus au Dieu de Spinoza puisque la justification de sa croyance s’est révélée fausse.
Sauf que Spinoza nie toute notion d’ordre, qui est selon lui uniquement une vision de l’Esprit. Spinoza a de plus montré que « son » Dieu aime les hommes d’un amour infini en tant qu’ils sont en lui, parce qu’il « s’aime lui même d’un amour intellectuel infini. » Si Spinoza s’est opposé à de nombreux théologiens, sa notion de la divinité n’est pas si éloignée que cela des textes sacrés, mis à part qu’il lui nie tout caractère anthropomorphique.