Les gens de gauche ne se rendent même pas compte qu’à force de faire à tout propos ces comparaisons extravagantes avec « les heures les plus sombres de notre histoire », d’évoquer les discours « nauséeux », le « vichysme rampant » et j’en passe, on s’y habitue au point que cela devient un peu comme un bruit de fond. Ou un médicament que l’on prend souvent et longtemps : à la longue l’organisme développe une tolérance au produit, qui n’agit plus. Un argument est d’autant plus efficace qu’il est employé rarement et à bon escient. Continuez, droits-de-l’hommistes, à voir le fascisme, Pétain, Vichy, Hitler, Mussolini derrière la moindre mesure de lutte contre la délinquance ou l’immigration, derrière la moindre critique de l’islam : bientôt on n’y prêtera pas plus attention qu’au bruit de circulation en ville. Et si un jour le fascisme devait vraiment menacer (à supposer que l’histoire se répète, ce qui parait-il est impossible) on ne vous croira plus. A force de crier au loup chaque fois qu’un roquet sort du bois, le jour où le loup est là, personne n’y croit. Finalement, laissons les droits-de-l’hommistes continuer à délirer, le temps joue contre eux.
