Bonjour,
Je pense qu’une expérience ayant eu lieu il y a une soixantaine d’années, reste tout-à-fait probante sur les enjeux en présence (expériences de Laing-Cooper à Londres et de Bassaglia en Italie), consistant toutes deux à supprimer l’institution hospitalière fermée et à remettre les patients dans leur milieu sociétal. La résultats de ces deux expérience semblables ont été complètement opposés. La première à complètement échoué, la seconde marqué une réussite certaine !
On s’est évidemment posé la question de savoir à quoi était du cette différence.
La disparité des moyens mis en œuvre, et surtout le milieu social ambiant ont montré sans conteste possible que c’est l’acceptation par l’entourage des comportements plus où moins dérangeants qui est déterminant dans le processus.
L« auteur de cet article le souligne assez bien.
La zone de non-droit que constitue l’internement psychiatrique ne doit son existence qu’à la passivité de la société dans laquelle ceux-ci existent et à l’incompétence des charlatans à qui on confie des êtres humains...
»Vol au dessus d’un nid de coucous« devrait nous faire réfléchir sur ce que nous voulons vraiment : éliminer tous les »improductifs" ? Voilà qui a des relents d’une idéologie déjà vue en 40-45.
Notre espoir, serait peut-être de rétablir une permissivité qui nous permettrait d’accepter tout simplement les personnes les plus dérangeantes... notre société actuelle montrant des signes évidents de saturation dans bien des domaines.
Bien cordialement
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