Au sens littéral de son premier degré, la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen fait l’impasse sur les devoirs. Chacun répond à sa manière, les uns argumentant de « l’implicité » des devoirs, les autres soulignant l’hypocrisie de cet « oubli ». Enfin, les rédacteurs de ce document qu’on ne peut pas taxer d’approximation ont probablement voulu magnifier l’esprit révolutionnaire de générosité, d’emphase, de quête d’absolu en refusant toute obligation, toute règle imposée, toute contrainte. En filigrane c’est un peu l’anarchisme qui pointait, mais aujourd’hui en s’appuyant sur le droit à la liberté chacun peut effacer toutes références à quelques devoirs que ce soit et nos « politiques » qui manipulent le compromis pour ne pas dire la compromission s’en donnent à cœur joie pour légiférer en tenant compte d’une troisième voix : l’absonssitude"
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