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sisyphe sisyphe 3 septembre 2010 14:30

Pour faire pendant à la constante, quotidienne, permanente propagande contre l’Iran, , je vais parler, de nouveau, de l’Arabie Saoudite....


L’Arabie saoudite est l’un des pays qui exécute le plus dans le monde, aussi bien en termes absolus qu’en pourcentage de sa population. Entre 1980 et 2008, soit dans les 28 dernières années, près de 2000 personnes ont été exécutées en Arabie saoudite, avec un « record » de 191 exécutions en 1995.

Selon le rapport de 2009 d’Amnesty International, l’Arabie saoudite a exécuté plus de 100 personnes en 2008, soit une moyenne d’au moins deux prisonniers par semaine. Le pays se place ainsi au 3ème rang des Etats qui exécutent le plus dans le monde, derrière la Chine (plus de 1700 exécutions) et le l’Iran (346 exécutions).

De nombreux crimes, même non violents, sont passibles de la peine de mort

L’Arabie saoudite pratique une interprétation rigide de la loi islamique, et prescrit la peine de mort pour l’homicide, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue, la sorcellerie, l’adultère, la sodomie, l’homosexualité, le sabotage, et l’apostasie (renoncement à l’islam). 

Les juges ont un pouvoir discrétionnaire et peuvent imposer la peine capitale, même pour des mineurs, pour un nombre élevé de délits dont certains sont des délits non violents.

Beaucoup d’exécutions sont infligées pour des homicides et des viols, mais un bon nombre de délits non violents restent punis par la décapitation : c’est le cas notamment de l’apostasie, de la sorcellerie, et des délits touchant à l’usage de la drogue.

Les personnes mariées, condamnées pour adultère, doivent, selon la loi islamique, être lapidées. La loi prévoit que les pierres ne doivent pas être trop grosses pour que la souffrance soit plus grande et que la mort intervienne plus lentement. Les corps des personnes lapidées, qui sont exclusivement des femmes, sont parfois crucifiés par la suite.


L’Union européenne a, à de nombreuses reprises, condamné les exécutions en Arabie saoudite. Dans sa dernière déclaration, du 20 mai 2009, elle a souligné sa préoccupation concernant l’exécution de deux mineurs au moment des faits, exécutions qui sont en contradiction avec les obligations incombant à l’Arabie saoudite en vertu de la convention du 20 novembre 1989 relative aux droits de l’enfant, qu’elle a ratifiée le 26 janvier 1996 et qui stipule à son article 37, point a), que « [n]i la peine capitale ni l’emprisonnement à vie sans possibilité de libération ne doivent être prononcés pour les infractions commises par des personnes âgées de moins de dix-huit ans ». 

à suivre .... 

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