L’auteur soulève avec justesse certaines des conséquences logiques de l’allongement de notre espérance de vie, couplée à un chômage devenu endémique. Et il ne faut pas dissocier les deux problèmes : avec un taux de chômage raisonnable (6-7%), notre système de retraite par répartition serait parfaitement équilibré...
Pour autant, il faut reconnaitre la justesse de l’analyse : beaucoup de retraités (mais pas tous, et l’on va aussi avoir un accroissement de retraités pauvres) ont ou vont avoir des conditions de vie, en termes de revenu, de patrimoine, largement supérieur à ce que peuvent espérer de nombreux jeunes. Ceux-ci sont confrontés en France à une forte incertitude, à une difficulté majeure du premier emploi, et ces incertitudes sont d’ailleurs le premier facteur de crainte pour leurs parents, qui pour la première fois depuis longtemps, voient les enfants avoir une future qualité de vie inférieure à la leur.
Même si je ne pense pas qu’à court termes on puisse assister à une friction ou un conflit entre générations, on ne peut que regretter que les pouvoirs publics n’aient pas pris en temps voulu les mesures nécessaires.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération