« On ne prévoit pas les démons » : oui c’est vrai.
Quoiqu’étant plutôt portée à souhaiter une justice répressive dans le cas de vrais crimes (meurtres mais pas en état de légitime défense ; viols), je suis toujours mal à l’aise quand j’entends jeter la pierre aux psy et aux magistrats qui ont libéré un détenu qu’ils croyaient être non-dangereux et qui a récidivé.
Cela dit, comme le souligne le procureur Bilger (du moins c’est ce que je comprends de son article) :
- certes, les démons sont imprévisibles et il est mahonnète de reprocher à des professionnel de ne pas les avoir prévus
- mais il y a un autre problème pour lequel la justice doit des comptes au citoyen (j’ai dit et je répête : doit des comptes, comme un mauvais serviteur doit des comptes à son maître ; la justice est un service public qui doit des comptes au citoyen) c’est la diminution constante du tarif des condamnations, lesquelles sont en outre de plus en plus amputées ; qu’un violeur condamné en 206 soit dehors en 2010, le vrai problème est là, d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’un cas unique.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération