le 16 mai 2006 après avoir lu des forums l’ANFR a « informe » sur la compatibilité électomagnétique et a rajouté du texte a ses faq : http://www.anfr.fr/index.php?cat=sante&page=faq
"J’ai lu dans un forum que les valeurs limites de champ électromagnétique étaient de 3 V/m et qu’elles avaient été fixées par une directive européenne. Or je vois que vous mentionnez des valeurs de champs électromagnétiques bien plus importantes (28 V/m, 41 V/m...) en vous référant également à un texte européen. N’est-ce pas contradictoire ? Ce sont là deux textes qui n’ont absolument pas le même objet. Dans le premier cas, il est fait allusion à la directive 89/336/CEE (remplacée par la directive 2004/108/CE) ; dans le second, la référence est la recommandation 1999/519/CE.
La directive pose deux principes de compatibilité électromagnétique :
Un équipement radioélectrique ne doit pas produire des perturbations à un niveau tel que cela empêcherait le fonctionnement normal des équipements, en particulier radios, autour de lui.
Réciproquement, un appareil doit pouvoir fonctionner normalement en présence du niveau de champ électromagnétique qu’il peut rencontrer dans son environnement.
Ainsi les normes de CEM applicables aux appareils standards (CEI-6100-4-3) fixent 3 V/m comme le niveau minimal de champ électromagnétique que doit pouvoir supporter un équipement sans que son fonctionnement ne soit perturbé.
Pour d’autres appareils assurant des fonctions de sécurité ou susceptibles de fonctionner dans d’autres environnements, ce niveau peut être notablement plus élevé. Il n’a jamais été dans l’intention des pouvoirs publics de garantir que ce niveau de 3 V/m ne serait jamais dépassé dans l’environnement.
Dans l’esprit de la directive, les équipements doivent être adaptés à leur environnement et non l’inverse."
Que veut dire ce texte ???? comment peut on écrire des absconneries pareilles ?
Si selon l’anfr, appliquer 61V/m ne pose pas de problème en matière de compatibilité électromagnétique avec les appareils d’immunité 3V/m, il faut l’écrire clairement et nous expliquer comment appliquer 20 fois le niveau soit 400 fois la puissance auxquels les appareils on été testé respecte les règles pour prévenir le risque de dysfonctionnement et non essayer de noyer le poisson avec des explications abracadabrantesques !
Nous sommes bien d’accord il s’agit de deux directives différentes instituant des réglementations pour prévenir des risques de natures différentes liés a l’exposition aux ondes électromagnétiques. Le directive 1999/519/CE fixe des limites a ne pas dépasser pour prévenir le risque thermique.
Les directives 89/336/CEE (remplacée par la directive 2004/108/CE) antérieures à la précédente ont pour but de prévenir le risque de dysfonctionnement des appareils électroniques et/ou de perturbation des systèmes de communications.
La directive sur les limites thermique n’a jamais abrogé celles sur la compatibilité électromagnétique, les deux doivent êtres prise en compte pour respecter les lois.
La matérialisation du risque peut dans les deux cas entraîner des conséquences pour la santé dans un cas de manière directe dans l’autre de façon indirecte par les dysfonctionnement des appareils a usage médical utilisés a domicile.
Pour ce qui est de la compatibilité électromagnétique, on a défini des environnements pour lesquels on a fixé un niveau maximal de rayonnement et un niveau d’immunité des appareils. Le niveau global de pollution du milieu devant se situer entre les deux s’il y a des sources de pollution.
Ce qu’oublie de mentionner l’anfr c’est que pour qu’il y ait compatibilité électromagnétique et ne pas violer les règles pour prévenir le risque de dysfonctionnement il est impératif que le niveau des perturbations du milieux soit inférieur au niveau d’immunité. Prétendre autre chose est une violation caractérisée des règles applicables.
Je mets au défi quiconque et en particulier l’anfr
1°) de trouver un cours ou un texte sur la compatibilité électromagnétique qui prétend que le niveau de perturbation peut être supérieur au niveau d’immunité sans en violer les règles. Dans tous les graphiques que vous trouverez le niveau d’immunité est supérieur au niveau des perturbations du milieu.
Exemple lisible par tous page 6 de ce document
http://ressources-tice.iut-nantes.univ-nantes.fr/geii/DL-001044-04-32.01.00.pdf
il y a d’autres cours disponible sur internet, aucun n’accrédite la thèse fantaisiste qui voudrait que les perturbations puissent dépasser le niveau d’immunité des appareils sans les exposer a un risque de dysfonctionnement inacceptable.
2°) de trouver un appareil destiné a être utilisé a domicile ayant une immunité de 61V/m cela n’existe pas !!!! même les appareils les plus critiques destinés a un usage a domicile n’ont pas ce niveau d’immunité !!!!
3°) de trouver en environnement normal utilisé en compatibilité électromagnétique dont le niveau d’immunité est supérieur a 60V/m et ou des êtres humain sont censés vivre ! Le pire connu est de 10V/m pour l’environnement industriel.
L’environnement qui nous intéresse est l’environnement résidentiel (immunité de la plupart des appareils 3V/m)
exemples d’appareils a usage médical utilisés a domicile :
thermomètre électronique, lecteur de taux de glycemie : immunité 3V/m. Pompe a insuline et appareils implantes immunité 10V/m Stimulateur cardiaque immunité 20V/m Suivant la criticité des dysfonctionnements, les appareils ont des nivaux d’immunité différents mais les dysfonctionnement des appareils ayant une immunité de 3V/m qui sont l’écrasante majorité peuvent aussi avoir de graves conséquence pour la santé .
Des automatismes de toute sorte peuvent aussi être utilisés a domicile dont les dysfonctionnements peuvent avoir de graves conséquences en dehors de la santé. Exemple : arrosage automatique.
Dans le texte ci dessus on peut lire : « Dans l’esprit de la directive, les équipements doivent être adaptés à leur environnement et non l’inverse. »
c’est bien de cela qu’il s’agit, encore faut il préciser quel est l’ environnement normal auquel ils sont adaptés, du fait que les appareils ont été qualifiés pour être utilisé a domicile en fixant une immunité de 3V/m, l’application des règles de la compatibilité électromagnétique conduit à ce que le niveau de pollution de cet environnement soit obligatoirement inférieur à 3V/m afin de conserver une marge d’immunité.
L’anfr suggère-t-elle que les appareils existant vont s’autoadapter à un environnement qui a été détruit en se modifiants eux mêmes avec leurs petites mains ?
En limitant le niveau de pollution on ne demande pas d’adapter l’environnement mais que certains cessent détruire au delà des valeurs qui le caractérisent comme étant normal.
En polluant au delà des limites d’immunité on modifie l’environnement et on passe d’un environnement résidentiel à un environnement industriel quand le niveau est supérieur à 3V/m et inférieur à 10V/m et à une poubelle électromagnétique quand certains prétendent aller jusqu’à 60V/m.
CQFD dépasser le niveau de 3V/m constitue une destruction de l’environnement normal prévu pour l’utilisation de l’appareil et met en danger délibérément la vie d’autrui par le violation des règles chargées de prévenir un risque mentionné par la loi, de plus c’est une violation de l’article 1 de la charte de l’environnement.
Lisons ce qu’écrit d’autre dans ce domaine l’anfr :
1°)dans le document http://www.anfr.fr/index.php?cat=sante&page=faq il est précisé : « Dans les zones où le public est susceptible de séjourner (appartements par exemple), le niveau reste inférieur à 3 V/m ».
Ecrire cela, est une reconnaissance implicite du fait que 3V/m ne doit pas être dépassé, sinon pourquoi mentionner justement cette valeur en précisant qu’elle n’est pas dépassée, aurait elle été prise au hasard ?
Cette affirmation de non dépassement de 3V/m est un mensonge démenti formellement par les statistiques publiées par la Ville de Paris. Comme chacun sait les mesures faites à Paris font une pseudo moyenne en multipliant la valeur maximale mesurée avec le protocole de l’anfr par un coeficient de 0,432, les valeurs mesurée supérieures a 2V/m a Paris dépassent 4,62V/m et 6,5V/m pour les fréquences a 1800Mhz.
2°) dès qu’il s’agit de perturbation des émetteurs entre eux l’Anfr est beaucoup plus rigoureuse, lire sur le lien suivant :
http://www.anfr.fr/doc/docenligne/CCE2.pdf
« 7.2 Règles de coexistence entre différents systèmes Afin d’assurer une bonne coexistence entre différents systèmes sur un même site, il est nécessaire d’assurer : !"Un découplage suffisant entre les aériens des différents systèmes. !"Le respect scrupuleux des normes d’immunité et de rayonnements non désirés. Afin de limiter les problèmes de coexistence sur site aux situations les plus critiques (bandes immédiatement adjacentes, produits d’intermodulation), il est recommandé aux cohabitants de respecter les deux règles suivantes : Les découplages entre les émissions et les réceptions des différents systèmes sur un même site doivent être supérieur à un minimum de 60 dB, et avoir pour objectif d’obtenir plus de 70 dB. Dans certaines configurations, il peut être nécessaire d’exiger 90 dB de découplage, par exemple afin que le niveau de champ fort sur des récepteurs tiers ne dépasse pas -20 dBm ou 10 V/m. Tous les équipements présents sur le site doivent respecter les normes de référence applicables.
Concernant l’effet direct des rayonnements sur les équipements (couplage direct sans antenne), la Directive 89/336/CEE relative à la compatibilité électromagnétique dispose à son article 4 que les appareils doivent avoir un niveau adéquat d’immunité intrinsèque contre les perturbations électromagnétiques, leur permettant de fonctionner conformément à leur destination, cette disposition étant applicable dans un environnement « normal ». Ces exigences de protection sont présumées satisfaites si les appareils sont conformes aux normes européennes harmonisées en la matière. Généralement, et pour les fréquences comprises entre 30 et 1000 MHz, cette valeur est fixée à 3 V/m pour les équipements susceptibles de fonctionner en zone résidentielle et de 10 V/m pour ceux susceptibles de fonctionner en zone industrielle. CCE 3 10 septembre 2001 »
vous constaterez que dans ce document l’anfr précise qu’il faut limiter le niveau de pollution à une valeur inférieure au niveau d’immunité de ces appareils afin de respecter scupuleusement la compatibilité electromagnétique !!!!
Le respect des règles est un impératif pour les appareils de communications présents sur le site mais doivent être violées sans vergogne pour la appareils utilisés par les habitants, il n’ont qu’a en subir les conséquences et en particulier en matièe de santé, cela est honteux, on nous prend vraiment pour des c... !!!
Au niveau de l’anfr les compétences sont là, qui donne les instructions pour diffuser des informations aberrantes et mensongères en direction du public, en contradiction avec les pratiques même de l’anfr, ayant pour but d’organiser la désinformation sur les risques et incitant a mettre en danger la vie d’autrui ?
Si en France les autorités sont incapables de lire et comprendre les textes, elles n’ont cas lire les documents du Luxembourg sur le sujet (ce n’est pas un hasard si la limite est de 3V/m est écrite clairement dans ce pays), il semble que les lobby y sont beaucoup moins puissant et les organismes chargés d’organiser la désinformation moins nombreux.
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