Si l’on fait le bilan de la phase d’embarquement, on est obligé d’admettre que les terroristes ont eu beaucoup de chance.
Et çà ne vous parait pas bizarre ? Rappelez-moi, ils sont passés avec leur vrai nom connu par le FBI ou pas ?
Si les agents avaient ouvert la valise de Mohamed Atta, au lieu de se contenter d’un passage au détecteur d’explosifs, ils y auraient trouvé « un Coran, un manuel vidéo de pilotage sur boeing 757, et un grand couteau à lame repliable.
Bah, c’était au cas où il en aurait eu besoin : il aurait été les chercher dans la soute en plein vol… C’est un peu illogique non, pour des gens qui ont parait-il réussi à berner les services sécuritaires les plus puissants au monde ?
Incapacité des autorités à anticiper les attentats
C’est très improbable, en particulier car les intentions de Z. Moussaoui ont été devinées par ses instructeurs (1) qui ont évidemment dûment informé le FBI. Et là désolé, c’est impossible que l’information ne soit pas remontée. Imaginons en France que soit détectée une telle intention d’attentat et que l’info ne remonte pas dans la hiérarchie policière… ce serait aberrant et s’apparenterait à une complicité non ?
Les commissionnaires se montrent particulièrement sévères dans le jugement qu’ils portent sur l’incapacité des agences de renseignement et corps d’état à prévoir le scénario des attentats. “L’imagination, ironisent-ils, n’est pas la faculté la plus reconnue des administrations.
C’est du foutage de gueule pour bébé bisounours. En effet plusieurs exercices faisant intervenir des simulations de crashs d’avions volontaires ont eu lieu moins de 2 ans avant les attentats (2). A qui voulez-vous faire croire en cette soi-disant incapacité ? Et si c’était le cas, où sont les réprimandes et la réorganisation totale qui nécessairement en découlerait ? Çà ne tient pas la route.
La chaîne de transmission est particulièrement complexe : en cas de soupçon d’anomalie grave, la procédure est immuable : le contrôleur de la FAA doit appeler le centre régional dont il dépend. Le centre régional doit ensuite appeler le poste de commandement de la FAA en Virginie. Celui-ci doit ensuite appeler le coordinateur en charge des détournements au quartier général de la FAA à Washington. Puis celui-ci doit joindre le Centre National de Commandement Militaire (NMCC) situé au Pentagone. Puis le NMCC doit joindre le bureau du secrétaire à la défense. L’ordre peut être donné ou non d’intercepter le point suspect, en remontant la chaîne de commandement du NORAD.
Qui peut croire que la transmission d’information en cas de crise soit si aléatoire ? On dirait le traitement d’un dossier administratif non-prioritaire ? Que font ces services des milliards d’euros consacrés à leur communication de crise ? Ils ont acheté nos vieux minitels avec ?
Allez j’arrête de lire l’article, il m’a bien fait rigoler, c’est d’ailleurs pourquoi je l’avais plussé en modération.
(1) À partir du 13 août 2001, il s’inscrit à la Pan Am International Flight Academy à Eagan, près de Minneapolis, pour suivre des cours sur un simulateur de vol de Boeing 747 mais il éveille rapidement des soupçons chez ses instructeurs car il ne possède pas de licence de pilote et annonce qu’il veut uniquement apprendre à faire voler un appareil sans s’intéresser ni aux atterrissages, ni aux décollages. De plus, il paie ses frais de scolarité en espèces, soit 6 300 dollars. Ainsi, dès le 16 août 2001, il est interpellé en possession de faux papiers et emprisonné pour « infraction à la législation sur l’immigration ».
(2) L’existence de ces scénarios d’exercices fut révélée en août 2004 par le général Richard Myers – qui occupait alors le poste de Chef d’État-major des Armées – lors d’une réunion du Comité du Sénat sur les Services de l’armée. Le Sénateur démocrate du Minnesota Mark Dayton a alors posé la question suivante : « Le NORAD – qui est l’organisation militaire responsable de la défense de l’espace aérien états-unien – a-t-il mené des exercices ou développé des scénarios, avant le 11 septembre 2001, pour tester la réaction des militaires face à un détournement d’avion qui se révèlerait être un crash suicide contre un objectif important ? » La réponse de Myers révéla « cinq exercices concernant des détournements d’avion » que le NORAD avait menés entre novembre 1999 et octobre 2000, et qui « tous incluaient un crash-suicide contre un objectif important »
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