« Il faudrait peut-être penser à liquider le Geert Wilders, non ? »
personnellement, si ça ne tenait qu’à moi, je sortirais bien le croc de boucher avec un crétin pareil, et le laisserais longtemps exposé la tête blonde en bas.
Mais comme je ne suis pas violent, c’est seulement une idée qui me traverse la tête quand je l’entends meugler ses conneries et drainer tout un pays vers l’abjection purement raciale. Je serais du gouvernement hollandais, je le tondrais, seulement. Mais bon, comme je réfute cet épisode de fin de guerre aussi, je me contenterais de le mettre en prison pour provocations raciales répétées...
Maintenant TALL qui ne lit même pas les articles : Wilders s’est servi du DVD Obsession pour sa campagne électorale et a déclaré une
foi immodérée pour Israêl : ce n’est pas un hasard.
« faut s’étonner de rien avec ces fachos » écrivez-vous : j’espère bien qu’il sera CONDAMNE dans son pays pour incitation à la haine raciale. On connait VOTRE admiration pour cette personne infecte : vous m’aviez demandé d’écrire à son propos : j’ai fait deux articles, que je vous propose à nouveau de lire : il ne lui manque d’une moustache à votre peroxydé ridicule : pas étonnant qu’il vous plaise tant : votre admiration pour les thèses hitlériennes ici est MANIFESTE. Son DVD est un couteau entre les dents, et vos posts ici l’imitent à la lettre près.
Il s’appelle Geert Wilders et fait la une de tous les journaux avec ses cheveux fournis teints en blond : l’homme a l’air d’un imbécile, mais est aussi un imbécile,qui aura réussi en fort peu de temps à mettre tout un pays dans l’embarras avec ses provocations, qui sont bien plus graves que le choix de ses cravates immondes quand il passe à la télévision néerlandaise. L’homme se dit ouvertement populiste, à savoir qu’il n’a pas d’autre programme politique que celui qui consiste à brosser le public dans le sens du poil, un poil passablement hérissé en Hollande comme ailleurs par le communautarisme et certains quartiers devenus des ghettos véritables aux yeux des Hollandais. Ce qui n’a rien de différent à ce stade d’avec la France, et c’est pour ça qu’on vous en parle.
Heureusement, des gens, en Hollande comme ailleurs, veillent. Parmi ceux-ci... des juifs, qui voient dans l’attitude de Wilders des relents de fascisme, sinon un fascisme évident avec cette façon de provoquer et d’attiser la haine entre les peuples. Harry de Winter, le directeur du De Volkskrant, a bien vu à qui il avait à faire : « si Wilders avait dit sur les juifs (et l’Ancien Testament) ce qu’il débite maintenant sur les musulmans (et le Coran), il y a déjà longtemps qu’on l’aurait envoyé promener et qu’il aurait été condamné pour antisémitisme », a-t-il déclaré sans hésiter. Condamner pour anti-islamisme n’a semble-t-il pas encore la même place aux yeux des populations que la façon de s’enflammer pour le moindre heurt avec la communauté juive ou la moindre atteinte à la souveraineté d’Israël. A moins d’un holocauste, ce n’est pas encore demain la veille que ça se produira. Certains pourtant l’évoquent depuis des années, en demandant par exemple qu’une commission internationale examine ce qui s’est vraiment passé lors de la reprise par les Américains de Falloujah, devenu bastion islamiste dur, où le phosphore, le napalm et les exécutions sommaires ont eu lieu sur place. Amnesty international était alors intervenu en vain. C’est à Fallouhjah que deux mercenaires de Blackwaters tués avaient été exhibés carbonisés et dépecés par la population folle furieuse qui en avait accroché les restes aux montants d’un pont d’acier. Dans l’indifférence générale et dans la chape de plomb de la propagande télévisuelle américaine. Parmi les insurgés de Fallouhjah, on retrouve parfois de tout, y compris des islamistes... belges qui racontent leur parcours et les combats à l’intérieur du quartier de Bagdad. Saura-t-on pour autant un jour ce qui s’est réellement passé àFallouhjah, rien n’est moins sûr.
Wilders, lui, est xénophobe et ne s’en cache aucunement. Une xénophobie et un racisme évident, devenus islamophobie pour encore davantage marquer les masses. Selon lui, en effet, l’islam relève d’une « culture arriérée » et il est « incompatible avec la démocratie »... or ces mots ne sont pas anodins. Ce sont EXACTEMENT ceux qu’a écrit il y a plus de deux décennies maintenant Bernard Lewis, un Anglais, et repris par Samuel Huntington, un Américain auteur d"une thèse hasardeuse intitulée Le Choc des civilisations et qui sert depuis 2001 de viatique à tous les néo-cons qui dirigent aujourd’hui l’Amérique.Une théorie qui plaît même à certains de nos lecteurs semble-t-il, et qui a servi d’excuse à l’intervention en Irak. L’Amérique est en croisade, a-t-on entendu ici et là depuis 2001. Chez Wilders, c’est tout aussi grave, car l ’implication de ce qu’il prône va aujourd’hui à l’encontre des intérêts américains et hollandais en Afghanistan, et c’est bien là tout le paradoxe actuel
Tout de suite, on sait à qui on a affaire : à un populiste, qui sans trop avoir d’idées, est bien obligé dans ce cas d’appuyer fortement sur celle qu’il possède en stock... à savoir une seule. Une islamophobie chronique et maladive, qui lui fait surimprimer sur la façade du WTC les appels téléphoniques et les visages des personnes appelant dans les tours du WTC, et qui vont mourir, on le sait. Si cela ne suffit pas, on aura droit juste après à l’attentat de Madrid et à ceux de Londres, avec vision de la morgue provisoire et des corps brûlés, car le meilleur moyen de marquer les esprits, ça reste ça : les images d’horreur. Chez Wilders, ça devient vite un sacré fatras, car on retrouve aussi bien les corps calcinés des Marines de Mogadiscio que les restes humains des mercenaires de Blackwater accrochés au pont de Faludjah. Il y a bien chez Wilders une volonté morbide et un voyeurisme des corps décharnés qui implique, par son mélange et sa profusion, à se poser des questions sur les facultés mentales de l’individu.
Wilders n’est pas allé bien loin chercher ses images ; elles sont toutes ici ou chez Daniel Pipes le directeur du Forum du Moyen-Orient (Middle East Forum), l’un des membres de l’Institut américain pour la paix (U.S. Institute of Peace) dépendant directement du président des États-Unis et chroniqueur primé du New York Sun et du Jerusalem Post. Pipes fait partie du Groupe de travail spécial sur le terrorisme et la technologie (Special Task Force on Terrorism and Technology) du Département de la Défense américaine. Le pape de l’islamophobie toutes catégories, poseur à ces heures, dont le site commence pareil que le film de Wilders ou presque, burkas ou foulards islamiques à l’appui. Pour rester au rayon sanguinaire, on a le droit évidemment à la vidéo de la décapitation de l’otage américain Nick Berg, dont l’analyse précise avait clairement démontré le fake complet. Entre autres, que le commentateur lisait de gauche à droite et n’était donc pas arabe, que l’un des exécuteurs avait une bague au doigt, interdite par l’islam, que le fusil visible était un Galil israélien, plutôt rare chez les Al-Quaïdistes, que Berg avait revêtu la tenue de Guantanamo, etc. On découvrira même plus tard que Zacharias Moussaoui possédait son adresse mail ! Berg avait été détenu 13 jours par l’armée américaine pour espionnage et travaillait juste à côté de la prison d’Abou Ghraib... Décapité, on ne retrouvera jamais sa tête et l’armée américaine fera payer aux parents le rapatriement du corps aux Etats-Unis !
on retombe sur vos lectures favorites, TALL : Daniel Pipes, décrit ici dans cet article que vous n’avez même pas lu....
dernier détail TALL : qui FINANCE la carrière de Wilders ?
Someone else aside from the Dutch state has to provide the money. Much of it comes from the US, where Wilders travels regularly. According to the Volkskrant, in 2008 Wilders even changed the statutes of the Foundation to ensure that it could be used to accept donations for legal cases – the grounds of which remain unspecified in the document – that he might be faced with.
The Dutch press has tracked down several of the principal financial sources for the PVV in the US. Two figures stand out : David Horowitz and Daniel Pipes. Horowitz runs the online FrontPage Magazine and the David Horowitz Freedom Center, which with an annual budget of around 5 million dollars is an important financier of outlets such as Jihad Watch and Islam critic Robert Spencer.
According to the NRC, it was Horowitz who introduced the Dutchman to leading conservative activists Senator Jim DeMint and Dick Cheney´s daughter Liz last year, and brought Wilders into contact with one of his own financiers who is not named.
Pipes is founder of the pro-Israeli Middle East Forum and has long been in favour of a pre-emptive strike against Iran. Pipes also formed the Legal Project in 2007 to raise and distribute funds for researchers, journalists, and authors who face legal battles based on their critical statements about Islam – ‘jihad by court’, as they say.
Wilders is of course an ideal recipient. In 2009 Pipes managed to round up “an amount in six figures” for Wilders in the USA. Interesting detail is that both Horowitz and Pipes belong to the Right of the Republicans but see Wilders mainly as a useful extension of their pro-Israeli agitating.
So what of Israel ? Vrij Nederland covered that angle in an article last year. Interesting part of the narrative was the trail behind Wilders’ film Fitna, which appeared in many scenes to be a very close (if not identical) copy to the earlier 80-minute documentary Obsession : Radical Islam’s War against the West, which Horowitz promoted in the US.
Financial supporters for the film (which is meant to have cost $400,000) came from the obscure Clarion Fund and the orthodox Jewish religious/cultural organisation Aish HaTorah, based in Jerusalem opposite the Wailing Wall and closely linked to the West Bank settler movement.
In December 2008 Wilders spoke at the Facing Jihad conference in Jerusalem, where he also showed Fitna in Israel for the first time. There were few Europeans present, but several US neocons like Pipes and his blog-groupie Pamela Geller.
The conference was organised by Arieh Eldad, former Israeli army officer and leader of the extreme right Hatikva party tht places itself on the no-compromise right of Benjamin Netanyahu. For these groups the West Bank should be emptied of Palestinians, who can leave to neighbouring Arab states, to ensure a secure Jewish nation – a crucial part of the global struggle against the Islamic threat.
The picture that emerges from these US-Israeli connections is quite revealing because they are not so much on the Right-wing but on the Right-wing of the Right-wing. The Vrij Nederland ended its article (from October 2009) : “With Wilders’ PVV in the government the Netherlands will place itself far outside the mainstream internationally. And that for a country that at the moment still so wants to work with the Big Boys.”
le monde est petit , hein, TALL, chez les FACHOS.