Bon, d’abord je ne vois pas ce que le fait d’être un bon mangeur enlève à la possibilité d’être désespéré.
Ensuite, à mon humble avis, l’emploi d’une grille de lecture du monde par le prisme du peuple est un peu dépassée. Que vous le vouliez ou non, l’humanité se dirige inéluctablement vers la formation d’une immense communauté mondiale, ne serait-ce que par le fait mécanique de l’acroissement de sa population. Et que vous refusiez de le voir ou non, les phénomènes d’assimilation et d’intégration existent et fonctionnent. Toutes les populations actuelles ne sont que le fruit d’un immense mouvement de brassage, et la culture des peuples, qui doit vous être cher, n’est que le résultat de cet immense brassage. Aujourd’hui, ce brassage s’accélère, c’est un fait. Mais vous ne pourrez rien contre lui.
Finalement, nous avons tous en commun beaucoup plus de choses que ce que vous semblez vouloir accepter : nous naissons tous d’un père et d’une mère, nous avons tous besoin de nous nourrir, nous sommes confrontés aux mêmes questionnement existentiels : qui sommes-nous, pourquoi existons nous, que faire, pourquoi faut-il mourir, comment accepter la mort de ceux qui nous entourent, etc...
Nous partageons la même condition fondamentale.
Et quand vous qualifiez un peuple jeune de forcément intolérant et conquérant, et un peuple « bon » de vieux usé et tolérant, je ne vois que réapparaître le pessimisme radical dont je vous parlais plus haut.
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