La situation est suffisamment grave pour que les autorités iraniennes l’évoquent officiellement. Les systèmes informatiques industriels de la République islamique sont la cible depuis plusieurs mois d’une cyberattaque. Le virus, baptisé Stuxnet, a déjà infecté 30.000 ordinateurs, selon Hamid Alipour, directeur-adjoint de la société d’Etat iranienne des technologies informatiques.
Découvert en juin, Stuxnet recherche dans les ordinateurs un programme de l’allemand Siemens servant au contrôle des oléoducs, des plate-formes pétrolières, des centrales électriques et d’autres installations industrielles. Sa fonction serait de modifier la gestion de certaines activités pour entraîner la destruction physique des installations touchées.
Certains experts occidentaux ont estimé que ce virus avait pu viser la centrale nucléaire de Bouchehr, qui doit entrer en service prochainement, une affirmation que les dirigeant iraniens ont toutefois démentie.
cyber attaque dirigée vers les centrales nucléaires iraniennes :
Le virus STUXNET découvert pour la première fois au mois de juin 2010 est le plus dangereux programmes conçus à ce jour, qui peut s’attaquer aux infrastructures des centrales électriques, barrages, installations industrielles.
Première guerre sans morts ?