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En réponse à :


wesson wesson 30 septembre 2010 18:20

bonjour l’auteur,

bon déjà votre article commence très mal : selon vous c’est la croissance des salaires qui serait responsable de la crise ? mais comment peut-on, lorsque on se réclame des diplômes que vous possédez, écrire une telle contre-vérité.

Est-ce que vous étiez là il y a 2 ans, lorsque les états ont dû renflouer en catastrophe les banques ? visiblement non. Et pourtant, votre crise de la dette publique, elle est là, et pas ailleurs, elle est bel et bien causé par ce sauvetage bancaire.

Vous allez me dire que ce n’est pas vrai, et que le sauvetage des banques n’a rien couté, voire même rapporté aux états. certes, mais vous oubliez dans ce cas que les états ont dû débourser des flots considérables de liquidité pour soutenir partout la croissance, sans laquelle les banques auraient eu à faire face à de tels torrents de défauts qu’elles y auraient trouvés l’occasion d’une seconde mort. Et ce sauvetage là, qui est indirect, il coute extraordinairement cher, et il n’est pas prêt de s’arrêter !

C’est pourquoi votre analyse est dès le départ erroné. Il faut même avoir un certain culot pour déclarer que les salaires sont trop élevés notamment en Grèce ou les fonctionnaires ne peuvent survivre qu’à l’aide de plusieurs boulots et d’une corruption de nécessité.

Une des origine de la crise est d’ailleurs même cette modération salariale qui plombe la croissance partout. Depuis les années 1980 la progression salariale a été stoppée au profit de la rente financière, et on commence à mesurer les effets de cette politique : explosion des déficits sociaux, croissance en berne, aggravation des inégalités et mécontentement à tous les étages. Le crédit a pu pendant quelque temps se faire la béquille de cette part de salaire perdue dans le PIB, mais maintenant on arrive au bout de ce système et c’est la situation actuelle, ou chaque jour on se demande si demain ne sera pas l’occasion d’une crise encore plus énorme, ou l’occasion d’un soulèvement populaire potentiellement capable de tout balayer sur son passage...

Pour résumer vous basez votre propos sur une hypothèse fausse et en concluez que si le système actuel ne fonctionne pas, c’est parce que il n’as pas été assez appliqué. Ce n’est d’ailleurs pas le moindre des paradoxe : le libéralisme devrait sortir en charpie de la crise actuelle, et vous en justifiez son approfondissement... Et le pire, c’est qu’il y ait des gens pour vous croire.

Article à fuir.


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