Si le côté « science » est un impératif professionnel, et que le côté « littéraire » est un impératif personnel, vous comprendrez bien que la littérature reste quelque chose que l’on acquiert pour soi, et la science est acquise pour les autres (l’employeur). Et pour trouver un emploi, il vaut mieux pouvoir prouver vos compétences scientifiques.
Un scientifique pourra trouver son travail et se cultiver à loisir, un littéraire aura déjà sa culture, mais ne pourra pas vraiment trouver un « bon » emploi.
Donc une fois rempli le besoin de subsistance (sinon, une tête bien remplie ça ne marche pas bien le ventre vide), l’individu a sa liberté de réfléchir.
Le problème est la volonté de cogiter.
L’intellectualisme a toujours été présenté comme une facette noble de l’individu. Et l’on souhaite toujours que toutes les personnes le fassent.
La réalité est que cette réflexion a toujours été le fait d’une minorité, les autres ne s’y intéressant pas ou n’ayant pas accès aux éléments nécessaires à cette activité (éducation, lecture).
Donc au final, je dirais que cette réflexion doit rester personnelle, que l’on n’apprend pas le bonheur à l’école, et que cette inclinaison reste naturelle.
Et je suis un scientifique.
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