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Mmarvinbear Mmarvinbear 13 octobre 2010 00:07

Les raisons des difficultés d’intégration des « nouvelles communautés » par rapport aux européens de la fin du XIXè siècle sont avant tout sociales.

Polonais, espagnols, portugais et italiens avaient une structure sociale à peu près identique aux français quand ils sont venus travailler dans les mines. Les liens qui se sont forgés ont été facilités par une vision sociale et culturelle à peu près identiques.

Evidemment, tout n’était pas rose. La moindre crise économique, la moindre hausse du chomage avait pour résolution facile le retour au pays de tous ces « pas comme nous » qui venaient « voler notre pain ». Déjà à l’époque, les Besson et Hortefeux locaux se faisaient photographier tout fièrement devant les wagons remplis de polonais renvoyés manu militari de Lens vers Varsovie.

Là aussi, personne ne voyait, ou ne voulait voir, le fait qu’ils revenaient avec le train suivant. Sarkozy n’a rien inventé.

Le cas des africains, ou des asiatiques, est différent, car il y a une dimension politique supplémentaire : le souvenir de la perte des colonies après les 2è guerre mondiale.

Si dans leur ensemble les français de l’époque ont accueilli avec un relatif soulagement la fin de la colonisation car elle signifiait aussi la fin d’une guerre perdue, il en est toujours resté quelque chose. Et bien que les nouveaux arrivants, qui sont venus à la demande de la France qui alors manquait de bras, n’avaient rien à voir avec la situation, ils en ont été victime.


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