C’est les bases mêmes de l’économie moderne qui me semblent faussées : en considérant uniquement la croissance, c’est-à-dire l’intensité des échanges, elle ne permet pas de distinguer la véritable valeur ajoutée de l’ensemble des activités inutiles ou nuisibles. Ainsi, on cherche à accroître l’activité économique, et non pas l’efficacité économique à répondre à nos besoins. Elle est aussi étrangère à toute idée de planification démocratique, de vision commune du futur. Elle refuse de considérer les ressources énergétiques comme un actif à faire apparaître au bilan planétaire.
Pas étonnant qu’on tombe sur des paradoxes dans les discours de nos chers économistes... dont la foi dogmatique en des théories détachées du réel (mais dont la mise en avant arrange bien un certaine catégorie privilégiée) a fait perdre tout bon sens !
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