Je vous remercie tous pour vos réactions/analyses/contributions à cet article.
Eh oui, Oscark ! Ubu Roi est bien français et merci Jary ! Ils ont dû être troublés par ce député (?, je ne suis pas sûr. Je viens d’entendre ça sur itélé) qui demande pourquoi l’autorisation d’émettre de TF1 est automatiquement renouvelée pour le groupe Bouygues sans appel d’offres. Quand on sait que tout téléviseur vendu en France est programmé pour afficher ce programme par défaut, ce qui lui donne un avantage concurrentiel indéniable, le prix de ce genre de licence pourrait échapper, en cas de libre concurrence, à certains budgets donc à certaines influences. D’ailleurs, avez-vous vu, qu’hier, le gouvernement a décidé d’abaisser de 0,5% la taxe sur la publicité payée par les chaînes de télévision privées ? Quand je parle de « concussion » au plus haut niveau de l’Etat, vous me comprenez mieux, j’espère. Bouygues, Bolloré, Bettencourt, Winstein, Peugeot, G. Sarkozy, ... (complétez la liste à vos souhaits).
Jean-Pierre, j’apprécie beaucoup cette idée de demander à l’ensemble des organisations (syndicats, partis, associations, ...) de créer une sorte de shadow cabinet à l’anglaise. Nous sommes nombreux à avoir pensé à cette alternative particulièrement crédible. Mais nous ne sommes pas ensemble. Le MODEM tente l’expérience. Espérons seulement qu’ils observent ce qui se passe à l’étranger et en prennent de la graine. En cas de réussite, ça leur filerait une foutue crédibilité. En Angleterre, le shadow cabinet est une réelle force de proposition. Mais il ne peut exister que dans un système où l’opposition est « crédible ». Si le PS ou tout autre opposant de taille, les verts par exemple (dans toutes les acceptations pour ce terme très générique) avait eu ce s.c avant les mouvements et un réel projet alternatif, aujourd’hui, peut-être ne serions-nous pas dans une impasse sociétale où l’incompréhension se cumule à l’ignorance. Du coup, comme nous pouvons nous en apercevoir avec les derniers évènements, « la rue » a du mal à se faire entendre. MAIS ELLE CONTINUE A PARLER ! Encourageant, je trouve.
Spartacus, je vis avec une fonctionnaire.
Depuis Fillon 2003, il lui faut autant d’annuités que dans le privé pour la même retraite. Son salaire est nettement inférieur à ce qu’elle pourrait obtenir dans le privé à qualification et expérience égales mais, à son âge, hors de question de faire le grand saut, ce serait idiot. Donc, mini 65 ans pour elle. Elle a la « sécurité de l’emploi » mais elle paye aussi une cotisation chômage, comme dans le privé, car, désormais, elle peut être licenciée si, parce qu’on veut la déplacer, elle refuse trois propositions de reclassement, QUELQU’ELLES SOIENT ! Province, banlieue, outre-mer, autre poste à qualifications totalement différentes, etc ... Comme disait je ne sais plus quel humoriste : « En France, tout le monde dit que les fonctionnaires ne font rien, mais, dès qu’ils s’arrêtent, plus personne ne travaille ! ». D’ailleurs, reconnais, comme nous tous, que si tous les « bonifiés » n’y étaient pas, comme désormais dans le privé, grève = licenciement (marche ou crève), peu de monde pourrait se payer ce « luxe ». A ce propos, tout fonctionnaire qui fait la grève se voit retirer une journée de salaire, comme dans le privé. Les « privilèges » des fonctionnaires sont bien moins nombreux que ce que l’on en sait et s’érodent lentement mais surement. Beaucoup d’entre nous reste sur des a priori. Mais, je te rejoins sur le point que, parfois, certaines exceptions à la règle, comprends aussi dans ces catégories, les députés, sénateurs, présidents élus parmi les élus locaux de tel GIE, telle communauté urbaine, etc... en profitent.
Defrance, oui. Cela fait longtemps qu’existent, créés aux US comme par hasard, des sites qui recensent le vote de chaque député, sénateur, maire, conseiller municipal, régional, communal, etc ...
Pour une solution « folle ? » mais simple de résolution de ce pseudo exercice comptable, je te renvois, sans prétention, à ma réponse à l’article de Bernard Dugué du 21 octobre. Et, cela ne reste qu’une solution parmi tant d’autres. La plus immédiate, la plus efficace mais pour ça, il faut le pouvoir !!! Comme je le répète, il y a beaucoup de solutions partielles à ce problème général. C’est leur cumul qui amènera une solution acceptée.
Liberta, ton lien est intéressant mais n’oublie pas qu’à peine 10% des français sont salariés. Et là, je remercie Jean-Pierre pour son article que je ne saurais trop vous conseiller d’aller lire.
Pour moi, c’est exactement ça, la démocratie. Quelques soient les sacrifices, il faut qu’ils soient acceptés, consentis par une société qui se sent présente dans les décisions prises en son nom. En conséquence de quoi, il faut que, quand « ça » va mieux, elle en tire aussi les bénéfices.