« la surface de la baudruche se tend à la vitesse aujourd’hui mesurée de 71.9Km/s et par mégaparsec ( constante de Hubble) , pendant que le rayon de la baudruche augmente quant à lui de 300 000 km durant cette même seconde »
Votre représentation n’est pas ce que je crois « conforme » à la théorie du Big Bang et de son espace en expansion. En effet, il n’y a pas de rayon de la baudruche car quel que soit « l’endroit » où se situe l’observateur, « l’espace » est en expansion dans toutes les directions et l’observateur est toujours au centre de la baudruche.
Selon cette théorie, l’univers n’est pas né de « l’explosion » d’un point dans un espace vide, contrairement à bien des représentations erronnées et vides de sens, mais d’un espace déjà infini dans toutes les « directions ». C’est pourquoi « on » peut continuer à observer le rayonnement cosmologique.
Vous parlez d’espace comme s’il s’agissait d’une entité indépendante. Peut-être après tout. Mais il me semble que l’espace sans « masse » ne signifie rien. C’est l’interaction gravitationnelle entre les masse qui crée « l’espace » et que la forme de cet espace dépend donc des intensités respectives des masses locales.
Considérer 3 dimensions spatiales est encore une simplification hasardeuse en ce que le « vide » n’a pas de métrique. On ne mesure pas une distance entre deux vides de l’espace, cela n’a pas de signification au regard du principe de la relativité encore jamais mis en défaut. Quand bien même vous parviendrez à créer trois axes indépendants entre des masses, générant les 3 dimensions, on se heurterait au principe (encore un) d’incertitude concernant la position d’origine et les angles de vos axes, les atomes n’étant jamais à une « position » indéfiniment précise.
Parler de deux espaces en intersection, et donner une vitesse relative de l’un par rapport à l’autre, reviendrait donc à définir un repère spatial privilégié, le fameux Grand Attracteur, le centre de l’Univers (le siège de Dieu ?). C’est une belle chose mais qui n’a jamais été ni révélée ni suspectée. Ou pire, il faudrait dire que l’espace vide qui vient interférer avec un autre « se déplace » mais par rapport à quoi ? Comment mesure-t-on un déplacement par rapport à du vide ? Mystère.
Imaginons cependant que deux espaces viennent à interférer. S’il y a deux espaces, alors avant leur pénétration, aucun des deux n’aurait pu obtenir d’informations sur l’autre, sinon il n’y aurait qu’un seul espace. Donc ces deux entités de pourraient pas « savoir » quelle est leur vitesse relative et notamment n’auraient pas à respecter la vitesse limite de la lumière puisqu’aucune interaction ne serait intervenue entre les deux. Au moment du contact on aurait donc du constater des vitesses super luminiques d’informations.
L’univers que nous constatons n’est PAS l’univers mais une partie de ce que nos sens (et certaines de nos machines) nous permettent d’apercevoir. En cela, nous avons la notion de distance (terre - lune par exemple) qui n’est pas une réalité objective. Nous estimons que la Lune est éloignée de la Terre car il nous fait un certain « temps » pour y aller, ce qui nous ramène à la situation précaire de notre vie de simples mortels.
Dire qu’il y a de l’espace, du vide entre les deux planètes, n’est qu’une interprétation (et surement pas la bonne) de l’expérience. Il n’est pas certain que pour des pierres presque éternelles, les astres soient éloignés.
La vitesse n’est pas mesurable (dans l’absolu). On ne peut que constater la différence de distance entre deux masses. Il y a bien l’effet doppler mais il n’a reçu une explication plausible que sur les ondes mécaniques. L’explication transposée aux ondes electromagnétiques n’est qu’un embrouillamini qui « marche » numériquement mais qui n’explique rien.
De même l’accélération n’est pas non plus absolue. On peut être immobile, en déplacement et accéléré tout à la fois, sans même pouvoir le déceler. L’accélération est forcéement reliée à un référentiel, local qui plus est. Il y a donc une forme de morcellement de l’univers où , au delà d’un certain « éloignement » les notions de vitesse relative et d’accélération perdent leur sens.
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