• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


gaiaol (---.---.215.93) 29 mars 2006 17:12

@ (IP:xxx.x1.99.131) Vous êtes encore à coté de la plaque. Mais je vais faire un effort. A force de les pousser de l’autre coté du miroir ils sont hors jeu quoi qu’ils fassent. Ils le savent et nous tous le savons aussi. Alors vos règles et vos considérations...

Un peu de lecture dont on se doute que la preuve par l’image ne passera jamais l’épreuve médiatique sans le préalable de la censure

Provocateurs par Pierre MARCELLE mercredi 29 mars 2006

Donc, vent debout contre le contrat qui ne passe pas, les lycéens, les collégiens, les étudiants, et parmi ces derniers la proportion considérable d’une grosse moitié qui survit de petits boulots, travaux au noir et intérims divers ; c’est la masse des grévistes qui se tuent depuis six à huit semaines à organiser les occupations de fac, les assemblées générales exemplairement démocratiques et les votes itou, les manifestations et tout le cortège d’agit-prop qui va avec. Contre l’UNI, officine d’extrême droite que Villepin prétend légitimer, contre la fatalité frileuse du « le CPE, c’est mieux que rien », contre le confusionnisme entretenu par la lecture de la lutte des classes comme guerre de générations... Aux marges, contre l’institutionnalisation de la précarité, il y a ces autres jeunes à la respiration étouffée : intermittents du spectacle et de la vie morne et indigènes à l’intégration douloureuse, adolescents déscolarisés des cités déshumanisées, « lascars », « ouaiches », « autonomes », « anarchistes » et tutti frutti, selon les pittoresques et médiatiques appellations de tribus qui toutes, de près ou de loin, désespérément, instinctivement et parfois très raisonnablement, revendiquent leur part de la protestation nécessaire. « Rêve général », disent-ils avec leurs mots mal entendus de sans-culottes du mouvement social. Et puis dans les coulisses des manifs telle celle qui s’acheva jeudi aux Invalides, il y a d’autres « casseurs » dont quelques courriers nous narrent les exploits. Infiltrés parmi des caïds à vocation affirmée de Lumpen, il y a des agents provocateurs que le mouvement découvre (cette découverte participe de l’apprentissage de ces choses), et que de trop crédibles témoignages identifient comme des policiers déguisés. Ceux-là entretiennent, au sein des cortèges et pour mieux les vider, la très dissuasive hypothèse de la terreur. Ceux-là sont les agents de ce « pourrissement » sur lequel le Premier ministre et provocateur en chef semble, à quitte ou double, avoir beaucoup misé.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès