Rien ne prouve le lien entre l’ arrêt des rétrocommissions et l’ attentat de Karachi. C’est vrai, les politiques d’ailleurs semblent ne pas être plus affolés que ça. Ils savent que des documents « ont peut-être disparus ou devenus inutiles » pour faire la preuve.
Ceci dit l’ attentat a eu lieu au lendemain de l’ élection de Chirac et rien ne dit que ceux qui ont été « frustrés » n’ont pas attendu cette élection pour faire leur mauvais coup en signe de vengeance. Comme tout le monde le sait, la vengeance est un plat qui se mange froid. Entre 1995 et 2002 beaucoup d’eau à couler sous les ponts, cette affaire de Karachi n’étant pas le premier souci des élites politiques et des français, elle a quitté les espaces médiatiques dominants.