D’accord avec vous pour définir les tâches d’un parti.
« Adopter un programme, le populariser et se donner un candidat pour l’incarner. »
Mais c’est oublier la réalité profonde du PS depuis plus d’un demi-siècle. Le PS est devenu une machine à fabriquer des élus et cette fonction a progressivement pris le pas sur sa mission politique.
On oublie trop souvent que, toutes élections confondues, un candidat qui reçoit l’investiture socialiste a une chance sur deux d’être élu ou réélu. On comprend aisément combien ce poids électoraliste pèse sur les débats à tous les échelons territoriaux.
Les « primaires » pour les présidentielles en sont l’avatar actuel : il y a tellement d’ambitions personnelles en jeu, tellement de fiefs à sauvegarder au plus haut niveau du parti qu’un débat d’orientation politique sur un programme a perdu tout son sens.
A quelques exceptions près, tous les « champions » pour les présidentielles sont d’accord sur tout, sans vraiment se démarquer des autres grands partis de droite. En revanche ils veulent chacun « la peau de l’autre » : le PS est devenu un champ clos où tournoient des présidentiables parce que ce parti a de fait renoncé à élaborer une politique alternative au système capitaliste libéral.
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