Madame de la Sauce,
Française et enseignante de droit qui ponctue son propos de « Gbagbo vous a pris de vitesse » ?Il est difficile, chère Madame, de tromper son monde en essayant de faire passer pour une élection démocratique ce qui est et reste un passage en force.
Je le répète, si Gbagbo au lieu de s’attacher à prendre de vitesse A Ouattara, comme vous le soulignez, respectait les règles de droit que vous inculquez semble-t-il à des étudiants, il saurait probablement qu’en cas de contestation de votes qu’on considère frauduleux, on réclame leur annulation ainsi qu’un nouveau vote.
Il n’y a que dans nos républiques bananières qu’on décide dans un tel cas de figure de s’autoproclamer président en faisant fi du vote d’une partie de la population parce qu’elle est a priori acquise au camp d’en face.
Le Conseil constitutionnel en participant à cette mascarade y a perdu sa crédibilité, à l’image de l’auteur de cet article
S’agissant de vous, c’est une posture un peu facile de prétendre, comme vous le faites, que le niveau des intervenants est bas parce que la majorité d’entre eux ne s’associe pas à votre point de vue.
On ne s’en sortira jamais en Afrique si on persiste à accepter de la part de nos dirigeants ces méthodes d’un autre temps.
J’aurais bien aimé débattre avec vous mais notre perception de la situation et du sort de la Côte d’Ivoire est si diamétralement opposée que ce serait à l’évidence une perte de temps réciproque.
Je suis viscéralement attachée à mon pays et je ressens beaucoup de tristesse et d’amertume face à ce qu’il est devenu alors qu’il faisait tant d’envieux et notre fierté il y a quelques années.
Méditez cela Madame