@ Paul,
Bonjour,
Je partage en partie votre constat, cependant tout n’est pas blanc ou noir. Un enseignant n’est pas bon ou pas ; il a ses qualités et ses défauts et des besoins de formation.
L’école n’est pas a-sociétale, sa structure, ses personnels et ses élèves sont imbibés de la société. Vous ne trouverez donc pas, à mon avis de solutions au problème posé en restant centré sur l’école ni en « crachant sur les uns et les autres ».
Les solutions sur le renforcement de l’autorité masque à mon sens, une analyse bien mince de la situation. Même si toutes ne sont pas sans pertinences, elles ne constituent pas une solution. L’autorité nait du « sens » et pas l’inverse.
Mon avis est que ce n’est pas l’école qui est en faillite. Elle est le reflet, un condensé, d’une société décomposée, sans repères, en adaptation constante et aveugle depuis 30 ans, à la globalisation marchande et financière de ce pays. Elle nous renvoie une image de notre société. Deux grandes solutions se dégagent selon moi :
- On continue notre projet de contractualisation des rapports humains, avec l’école des « bien élevés », l’école des « pas bien élevés », l’école de ceux qui ont les moyens de payer des écoles à « petits effectifs », l’école de ceux qui y vont« par ce que c’est obligatoire ». C’est-à-dire une école marchande.
- on se dirige vers une cohésion des rapports sociaux, un projet d’émancipation pour l’Homme.
Enrichissons-nous de nos divergences pour faire des choix pertinents.
Merci
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