Tout le monde a la mémoire courte
Jusqu’en 1997, les États-Unis considèrent l’UÇK comme une organisation terroriste soutenue en partie par le trafic de l’héroïne[5]. Le représentant spécial du président Bill Clinton dans les Balkans, Robert Gelbard, décrit l’UÇK comme un groupe indubitablement terroriste[6]. Néanmoins, avant février 1998, l’UÇK est supprimée de la liste des organisations terroristes du Département d’État des États-Unis[7]. Selon des sources fiables, des représentants de l’UÇK auraient rencontré, dès 1996 et possiblement plusieurs années plus tôt, des services de renseignements américains, britanniques et suisses[8]. En 1998, l’hebdomadaire britannique The European mentionne que des services de renseignements militaires et civils allemands auraient participé à l’entraînement et à l’équipement de la guérilla dans le but de consolider l’influence allemande dans les Balkans[9]. L’ancien conseiller au Parlement allemand, Matthias Küntzel, prouvera plus tard que ces services secrets ont joué un rôle essentiel auprès de l’UÇK depuis sa création[10]. Selon le Sunday Times de Londres, des agents de renseignements américains ont admis avoir participé à la formation militaire de l’Armée de libération du Kosovo avant le bombardement de la Yougoslavie par l’OTAN[11]. L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, après son départ du Kosovo avant les bombardements, a laissé du matériel de téléphonie satelitaire à certains membres de l’UCK qui possédaient même le numéro de téléphone mobile du général de l’OTAN Wesley Clark[11]. http://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_de_lib%C3%A9ration_du_Kosovo
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