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Anni73 8 avril 2006 10:32

Merci pour ce commentaire. Effectivement il y a toujours le problème du marché de l’emploi et des débouchés des filières.

C’est bien le but du concours que d’opérer un tri et de ne garder que les x meilleurs pour lesquels un poste a effectivement été déclaré et croyez moi les concours sont particulièrement séléctifs, voici d’ailleurs un exemple de statistiques au hasard pour le concours de bibliothécaires en 2004. 323 places au concours, 3177 présents aux épreuves, 310 admis. http://www.cnfpt.fr/inscriptions_concours_pdf/statistiques/stat_cbib_2004.p df .

Un autre exemple Ingénieur en urbanisme PACA 2002 : 54 postes, 523 présents, 35 reçus.

Cela fonctionne comme cela dans la fonction publique d’Etat, mais avec la garantie d’un poste.

Toutes les filières, mais en particulier les bibliothécaires, sont concernés par ailleurs par d’autres problèmes : Les collectivités sont tentées de recourir finalement à d’autres solutions : stagiaires universitaires non rémunérés, associations, bénévoles, emplois jeunes, bref tout un tas de dispositifs qui permettent d’éviter de créer un poste. En particulier qui permettent d’éviter de recruter quelqu’un qui sera absent. Souvent, (et on les comprend, même si c’est illégal !) les autorités territoriales, même si elles choisissent d’avoir recours à un « vrai salarié » sur un poste permanent préfèreront encore un contractuel à un lauréat, pour éviter les problèmes des absences (240 jours les trois premières années) pendant la formation.

Elles ont aussi d’autres possibilités d’embaucher effectivement ces lauréats les meilleurs, ou toute autre personne de leur choix, en ne créant que des temps partiels, qui ne donnent pas droit à la titularisation.


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