La frontière Google parfaite
Les caméras sont installées sur des terrains privés sur des lieux fréquentés par les immigrés clandestins et les trafiquants de drogue. Elles ont été achetées grâce à une allocation de l’Etat de 2 millions de dollars. Ces fonds financent également le site Internet du projet, une entreprise mixte qui est dirigée par la société de réseau social BlueServo. Pour ses adversaires, ce projet est la “frontière Google parfaite” et les caméras n’ont pas vraiment d’effet dissuasif. “Pour assurer la sécurité des frontières, il faut des professionnels entraînés, pas les clients des pubs de Perth”, estime Eliot Shapleigh, un membre du sénat du Texas qui réside à El Paso. Le projet n’a, selon lui, permis que quelques arrestations. “Il ne sert absolument pas les objectifs de sécurité mis en avant par le gouverneur, il courtise les extrémistes à des fins politiques et, avec deux arrestations seulement, ce n’est pas un moyen efficace de dépenser 2 millions de dollars.” Eliot Shapleigh et ses camarades du Parti démocrate comptent s’opposer au renouvellement du financement de ce système dans le courant de l’année.
du neuf depuis ?