Ce matin les résultats des deux autopsies confirment ce que je pressentais :
Ces zones d’ombre provoquent un étrange début de polémique entre le Niger et la France. Dans un entretien accordé mercredi à RFI, le ministre de l’Intérieur nigérien, Cissé Ousmane, a affirmé qu’« il n’existe pas actuellement de terroristes auditionnés par (ses) services ». Des propos en contradiction avec les déclarations françaises. Lundi, l’entourage d’Alain Juppé avait annoncé que deux membres du commando étaient interrogés au Niger. Une version que le ministère de la Défense maintenait mercredi. Puis, mardi, une équipe mixte d’enquêteurs de la police judiciaire française et de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) a débarqué à Niamey. Reçue par le procureur, elle s’est vu notifier une fin de non-recevoir.
Simple malentendu ou geste de mauvaise humeur, l’affaire a semé l’embarras. Tout comme le mystère entourant la mort des trois gendarmes nigériens. Prudent, Alain Juppé a parlé lundi dans son bilan du raid de « trois morts portant des uniformes de gendarmes ». Des morts dont les corps ont été découverts, semble-t-il, dans un véhicule des kidnappeurs.
Selon des sources sécuritaires nigériennes, les membres des forces de sécurité auraient été en fait capturés lors d’un accrochage avant la frontière nigéro-malienne qui aurait tourné en faveur d’Aqmi. L’incident aurait été gardé sous silence pour éviter une humiliation ou pour masquer une éventuelle complicité avec les terroristes.
Pourquoi ça ne marche pas aussi bien qu’au Mali, qui a servi à libérer Camatte, certainement agent de la DGSE venu voir ce qu’était ceci.....
c’est ce dossier qui est la clé du mystère :
http://www.centpapiers.com/coke-en-stock-i-le-boeing-du-desert-2/39356
http://www.centpapiers.com/coke-en-stock-ii-a-la-recherche-du-boeing-perdu-2/39572
http://www.centpapiers.com/coke-en-stock-iii-un-boeing-et-des-touaregs-3/39894
http://www.centpapiers.com/coke-en-stock-iv-boeing-touaregs…-et-espions/40234
et la suite...
Déterminé à combattre les islamistes armés, le pouvoir nigérien coopère étroitement avec la France dans la lutte antiterroriste. Il a toutefois refusé, à l’instar du Mali, l’installation d’une base arrière française sur son territoire après l’enlèvement des cinq Français d’Areva. Paris s’est alors rabattu sur Ouagadougou, au Burkina Faso, pour prépositionner sa force d’intervention rapide.
Samedi, ce sont une trentaine d’hommes du régiment d’élite du Commandement des forces spéciales (COS) équipés de quatre hélicoptères et des paras du Régiment parachutiste d’infanterie de Marine (RPIMA) qui ont mené l’assaut. Une opération dans laquelle le Niger a joué un rôle très secondaire.Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
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