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En réponse à :


morice morice 13 janvier 2011 08:23

Ce matin les résultats des deux autopsies confirment ce que je pressentais :


- ce gouvernement a menti sur tout la ligne sur cette affaire. Comme pour Germaneau...

même le Figaro y va de son couplet :
http://www.lefigaro.fr/international/2011/01/12/01003-20110112ARTFIG00668-deux-otages-le-niger-conteste-le-scenario-francais.php

« Niamey affirme ne pas détenir de terroristes faits prisonniers lors de l’opération contre les preneurs d’otages »

Juppé est déjà entre de beaux draps : quand il dit hier soir «  :  »A l’enquête d’établir quelle était la raison de leur présence dans les véhicules que nous avons arrêtés« , avait déclaré M. Juppé réfutant toute  »bavure«  française. Il faudra qu’il m’explique ce qu’est une bavure alors, si dans une opération de police ou d’armée on tue des personnes avec qui on est allié. C’est quoi alors ? Une »erreur de tir«  ??? Qu’il prenne exemple sur les américains en Irak ou en Afghanistan : ils ont inventé mille et une raison pour tuer des milliers de gamins et de gamines : »dans des maisons où s’ét aient réfugiés des talibans« ....

Le Figaro questionne lui aussi :

D’autres questions demeurent en suspens. Où sont passés les combattants d’Aqmi capturés lors du raid ? Dans quelles circonstances sont morts les trois gendarmes nigériens ? Comment se sont déroulés les combats ?.

Ces zones d’ombre provoquent un étrange début de polémique entre le Niger et la France. Dans un entretien accordé mercredi à RFI, le ministre de l’Intérieur nigérien, Cissé Ousmane, a affirmé qu’« il n’existe pas actuellement de terroristes auditionnés par (ses) services ». Des propos en contradiction avec les déclarations françaises. Lundi, l’entourage d’Alain Juppé avait annoncé que deux membres du commando étaient interrogés au Niger. Une version que le ministère de la Défense maintenait mercredi. Puis, mardi, une équipe mixte d’enquêteurs de la police judiciaire française et de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) a débarqué à Niamey. Reçue par le procureur, elle s’est vu notifier une fin de non-recevoir.

Simple malentendu ou geste de mauvaise humeur, l’affaire a semé l’embarras. Tout comme le mystère entourant la mort des trois gendarmes nigériens. Prudent, Alain Juppé a parlé lundi dans son bilan du raid de « trois morts portant des uniformes de gendarmes ». Des morts dont les corps ont été découverts, semble-t-il, dans un véhicule des kidnappeurs.

Selon des sources sécuritaires nigériennes, les membres des forces de sécurité auraient été en fait capturés lors d’un accrochage avant la frontière nigéro-malienne qui aurait tourné en faveur d’Aqmi. L’incident aurait été gardé sous silence pour éviter une humiliation ou pour masquer une éventuelle complicité avec les terroristes.

Pourquoi ça ne marche pas aussi bien qu’au Mali, qui a servi à libérer Camatte, certainement agent de la DGSE venu voir ce qu’était ceci.....

c’est ce dossier qui est la clé du mystère :

http://www.centpapiers.com/coke-en-stock-i-le-boeing-du-desert-2/39356

http://www.centpapiers.com/coke-en-stock-ii-a-la-recherche-du-boeing-perdu-2/39572

http://www.centpapiers.com/coke-en-stock-iii-un-boeing-et-des-touaregs-3/39894

http://www.centpapiers.com/coke-en-stock-iv-boeing-touaregs…-et-espions/40234

et la suite...


Déterminé à combattre les islamistes armés, le pouvoir nigérien coopère étroitement avec la France dans la lutte antiterroriste. Il a toutefois refusé, à l’instar du Mali, l’installation d’une base arrière française sur son territoire après l’enlèvement des cinq Français d’Areva. Paris s’est alors rabattu sur Ouagadougou, au Burkina Faso, pour prépositionner sa force d’intervention rapide.

Samedi, ce sont une trentaine d’hommes du régiment d’élite du Commandement des forces spéciales (COS) équipés de quatre hélicoptères et des paras du Régiment parachutiste d’infanterie de Marine (RPIMA) qui ont mené l’assaut. Une opération dans laquelle le Niger a joué un rôle très secondaire.
J’avais bien indqué le COS et les paras. Le deuxième corps d’otage examiné ne porte aucune trace de balle et n’a donc pas été »éxécuté". Brûlé par quoi alors ? Un véhicule incendié ou une bombe, ou un missile tiré par les français ??? 

Les trois gendarmes nigériens retrouvés morts à bord d’un des véhicules de ravisseurs est un autre mystère à élucider.

Ce gouvernement a menti, et la gauche en le soutenant s’est discrédité, à part Quiles, Mamère et Duflot, seuls venus dire qu’ils mettaient en doute la version qu’on a voulu faire avaler aux français. 


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