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Mmarvinbear Mmarvinbear 16 janvier 2011 02:20

C’est tout simplement criminel.

Oser, en 2011, reprendre la théorie éculée et démontée de l’inexistence du virus HIV et son absence de lien avec le SIDA, procède d’une méconnaissance totale des simples bases de la biologie et même de l’ Histoire.

Il est normal, dans le brouhaha médiatique actuel, de professer une théorie dite « iconoclaste » pour se démarquer des autres, mais à ce que je vois, l’auteur confond « interrogation » et « dénonciation ».

Cela n’est pas étonnant de la part de quelqu’un qui a la franchise de se présenter comme étant « expert en rien ».

Encore un triste sire qui croit que plus une opinion est défendue par un grand nombre, moins elle est intrinsèquement vraie.

Si je me fiche bien de la mentalité de celui qui ose écrire des absurdités pareilles, je me met à la place des proches de celui ou de celle qui, rongée par un virus mortel, croit trouver son salut dans une quelconque pratique new-age, inspirée ou confortée par des papiers de ce genre qui font croire que sa vie sera sauve grâce à quelques rondelles de citron, et qui, en abandonnant son traitement, ne fera que précipiter sa fin.

Il est bon, à ce sujet, de mettre les choses au point.

Chez l’ Homme, le HIV provoque le SIDA.

Il se transmet de deux façons : les secrétions sexuelles, et la voie sanguine, y compris au travers du placenta.

Ce n’est pas une « croyance » ou une théorie.

C’est un FAIT établi de façon certaine depuis 1983 et l’identification du virus établi par l’institut Pasteur.

Parmi les contestataires, le biologiste Duesberg a publié une thèse en 1984 qui a été scientifiquement réfutée en 1994.

Soutenant la thèse de l’origine chimique du SIDA (via la drogue ou les poppers), il n’a jamais réussi à expliquer pourquoi, après l’introduction des traitements à base d’ AZT, la mortalité des patients traités avait diminué de 70 %. Un fait qu’il « oublie » facilement dans son argumentaire.

Il faut de plus souligner que la quasi-totalité du Groupe de Perth, un aéropage de scientifiques qui doutaient du lien entre HIV et SIDA est rentré dans le rang tout au long des années 90, convaincus par les nouvelles études de cette décennie et les résultats probants des trithérapies.

« Il existe maintenant de fortes preuves que le VIH joue un rôle... » : Joseph Sonnabend, ancien héraut de la dissidence anti-HIV, en 1996.


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