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Goguenard 22 janvier 2011 01:18

Les médecins généralistes n’aident pas vraiment pour les dépressions, angoisses, anxiétés ...
Pas sûrs qu’ils soient vraiment formés à cela ... ou qu’ils soient prêts à (ou veuillent, car c’est spécial) y faire face.
Et quel choix ont-ils ?
-Envoi vers les psy de toute nature (avec le risque de revoir rapidement les patients, le généraliste cela coûte moins cher ...) et les centres médico psychologiques ne sont pas armés pour faire face aux déprimés « simples »... (y’en a trop ?)
- arrêt de travail (ah oui mais cela fait des problèmes avec la Sécu sur les quotas alloués...)
- les médicaments ... qui permettent de traiter la chose rapidement, souvent à la demande du malade ... et pour tout le monde à moindre coût ... (Et l’on sait bien que les sociétés sans drogues cela n’existe pas ...)

Mais faire de l’ « épidémie » de dépressions juste un fait de laboratoires est peut-être réducteur du mal du siècle : les causes sociales ou anthropologiques ne sont pas (ou jamais) abordées par les psy ?
Voir aussi le temps qu’il a fallu pour faire reconnaître la souffrance au travail et malheureusement, tous ceux qui se sont suicidés (et cela continue, même si on n’en parle pas ...).

Et un déprimé, c’est lourd à porter, c’est dur de discuter avec ..., ce n’est pas rationnel ... Pas facile ...

Sur les psychothérapies et médicaments
voir le rapport de l’Inserm
http://www.wmaker.net/reseaupsycho.fr/Evaluation-psychotherapies-RAPPORT-INSERM-ENTIER_a174.html
Extrait du résumé
"Pour le trouble bipolaire (maniaco-dépressif), appartenant aux troubles de l’humeur, les données disponibles montrent une efficacité de l’approche psycho-éducative conjugale associée à un traitement médicamenteux. Cette efficacité est mise en évidence sur le fonctionnement global, l’observance du traitement et la survenue des rechutes uniquement maniaques.

Pour les troubles dépressifs majeurs chez des patients hospitalisés sous antidépresseurs, les TCC sont efficaces. Les études contrôlées comparant approches psychodynamique et cognitivo-comportementale concluent à la supériorité de la seconde. La psycho-éducation familiale a un effet à court terme sur le fonctionnement global des patients et les thérapies psychodynamiques un effet sur l’adaptation sociale et la durée d’hospitalisation des patients.
Pour des troubles dépressifs d’intensité moyenne ou légère traités en ambulatoire, les thérapies cognitives sont plus efficaces que les traitements antidépresseurs. Les thérapies psychodynamiques n’ont pas montré une efficacité équivalente à celles des TCC.

Les thérapies cognitivo-comportementales ont été largement étudiées dans les troubles anxieux. Leur efficacité est la mieux établie en association ou non au traitement médicamenteux dans le trouble panique et dans le trouble anxieux généralisé. Elles sont également efficaces dans l’état de stress post-traumatique, dans les troubles obsessionnels compulsifs, dans les phobies sociales et diverses phobies spécifiques.
D’après une étude contrôlée, les thérapies psychodynamiques brèves sont efficaces dans le traitement du trouble panique en association avec un antidépresseur pour prévenir les rechutes. Elles pourraient être également efficaces dans l’état de stress post-traumatique, et n’ont pas été étudiées dans d’autres troubles anxieux.

Dans les troubles des comportements alimentaires, les travaux montrent que plusieurs thérapies sont efficaces. Les résultats des études comparatives ne permettent pas de tirer une conclusion générale sur la supériorité d’une approche sur une autre.
Dans la boulimie, les thérapies cognitivo-comportementales, associées ou non à la pharmacothérapie, ont montré leur efficacité.
Dans l’anorexie mentale, les thérapies familiales ont fait preuve d’efficacité jusqu’à 5 ans de suivi, mais seulement chez des patientes pour lesquelles l’anorexie a débuté avant l’âge de 19 ans et ayant moins de 3 ans d’évolution de leur trouble. L’approche cognitivo-comportementale n’a pas montré d’efficacité sur les symptômes mais une présomption d’efficacité peut être évoquée pour la prévention des rechutes.

Parmi les troubles de la personnalité, la personnalité borderline a été la plus étudiée et les thérapies psychodynamiques ont montré leur efficacité, de 18 mois à 4 ans de suivi. Les thérapies cognitivo-comportementales ont également montré leur efficacité à 1 an de suivi.
Pour la personnalité antisociale, une étude a montré que les thérapies psychodynamiques et les thérapies cognitivo-comportementales sont efficaces à 7 mois de suivi, lorsque les sujets sont également déprimés. "


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