En réponse à :
Bonjour l’auteur,
je vais la faire simple : Dans ce pays ravagé qu’est le Niger, le business de l’enlèvement monte lorsque les réserves de nourritures baissent. Aqmi là dedans est un prétexte, un label monté de toute pièce par l’état Français qui a même essayé de l’utiliser comme prétexte pour aider Ben Ali (ce que ce dernier a refusé histoire de ne pas se mettre en l’air le tourisme), repris par les preneurs d’otage qui ont compris qu’ils permettait de faire monter les prix.
Et les prix ont tellement monté que plus personne ne veut régler la note, même pas les entreprises qui d’habitude s’en chargeaient. Il en a pas fallu plus à l’état Français - dont d’ailleurs je ne serai pas étonné qu’ils attendaient en embuscade en espérant qu’une telle prise d’otage arrive - pour passer en force et défourailler dans le tas. Peut-être que dans les ministères ont pensait pouvoir « scorer » une libération, mais je crois que ils connaissent assez mal le terrain et que là aussi, notre diplomatie et ce qui reste de notre service de renseignement renseigne bien peu nos élites sur les réalités du terrain.
Bref, cette histoire a été mal géré de bout en bout, comme à peu près toute notre politique Africaine depuis l’arrivée de Sarkozy aux affaires.
Des chinois au Niger, il y en a un paquet, « Aqmi » n’aurait qu’à se servir c’est pas ce qui manque. Et pourtant ils le font pas ... comme c’est étrange.
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