Bonjour, très bon film, mais je l’avais compris comme une parabole de ce qui n’arrivera pas ou ne peut arriver.
V est un sur-homme tel le libérateur dont nous révons tous, intelligent, cultivé, raffiné, élégant, probe, honnète, juste, sans pitié pour qui n’en mérite pas, courageux ( il se permet d’éliminer physiquement) donc pas dévot, mais pas injuste ni violent gratuitement.
Voilà ce personnage est une fiction, une projection de notre mental qui aimerait la révolution mais on se sent seul, voire isolé, alors on attend le « messie » celui qui va dénouer le sort, on lui donne un blanc seing, ça nous arrange.
Ah si un tel homme pouvait exister, ça serait super, la révolution se ferait sans moi mais pour moi, trop top.
Non, seul les scénarios à la tunisienne (s’ils sont réellement spontanés), peuvent faire basculer les choses et encore faut-il un certain assoupissement des « élites » pour se laisser surprendre.
V est un beau rève, mais les histoires de sauveurs sont des contes pour adultes...
La révolution, c’est en moi qu’elle doit se faire d’abord et en général on ne connait pas le prix avant de commencer... et vu l’état de l’humanité et de nous même, l’accés à la lucidité au bout de la désillusion coute assez cher, donc tentation de repli sur son petit confort (relatif) de pays riche et la révolution reste dans les films.
D’ailleurs V représente peut-être aussi les vertus, qualités et aptitudes nécessaire à chacun de nous pour que le changement ait réellement lieu, donc y’a du boulot...
Merci pour cet article.
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