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Mike.....................Germany 15 février 2011 01:05

A l’occasion du meeting d’hommage aux forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire et aux travailleurs, le Général Philippe Mangou s’est amplement prononcé sur la crise ivoirienne et sur le rôle des FDS. Avant tout propos, Il a remercié le général Charles Blé Goudé ministre de la jeunesse et de l’emploi pour cette mobilisation historique réussie, en leur honneur. « Quand je vois toute cette jeunesse, je me demande si ce sont ceux-là qu’on veut tuer ? Si c’est cela, nous FDS préférons mourir à votre place ». Cette parole forte traduisait ainsi la joie de voir la jeunesse soutenir l’armée de Côte d’Ivoire. Une armée est forte « quand le peuple est mobilisée derrière elle », a-t-il ajouté. Il a aussi remercié la jeunesse pour la résistance dont elle a fait preuve devant les multiples facettes que cette rébellion, a affichée. Pour lui, la rébellion de 2002 s’est muée en plusieurs formes de rébellion. D’abord la rébellion armée qui a attaqué la Côte d’Ivoire par une tentative de Coup d’état. Ensuite, la forme qu’elle a pris par les accords de Ouagadougou où Guillaume Soro, devenu premier ministre semblait être disposé aux ordres du président de la République Laurent Gbagbo sur la table duquel il était toujours invité. Ensuite, le Général Bakayoko des forces nouvelles qui semblait vouloir désarmer et ne plus jamais prendre un fusil. Et le plus grave, c’est Wattao qui a été accepté et pardonné « avec qui on a dansé ». Et enfin, Chérif Ousmane qui, en arrière plan préparait ce qui arrive aujourd’hui. 
Pour le général Mangou, c’était des déguisements qui cachaient l’objectif qu’ils s’étaient fixés dès le premier jour, à savoir mettre de force Ouattara au pouvoir. Mais « les forces de défense et de sécurité résisteront » et « nous sommes prêts à faire la guerre s’ils nous y obligent », a-t-il prévenu. « Nous avons des armes destructrices » et « nous sommes prêts à mourir pour notre pays ». Pour le général, ce qu’il y a de plus honorable pour un soldat, c’est de mourir pendant qu’il défend sa patrie. Et cela les FDS le savent et en font leur leitmotiv. Dans son intervention le général Philippe Mangou a fait des révélations relatives à cette crise post-électorale. « On m’a demandé de faire un coup d’Etat », a-t-il révélé. Mais il a catégoriquement refusé pour plusieurs raisons. La première se base sur sa foi en Dieu, selon laquelle, « toute autorité vient de Dieu », par conséquent, il ne pourrait la trahir, sinon ce serait trahir Dieu qu’il craint. Ensuite, il ajouté que l’armée sert à la défense de la République, aux institutions de la République, elle ne pourrait donc  se liguer contre celle pour qui elle est. Aussi, par devoir de reconnaissance, ce qui est un principe, il ne pourrait poignarder le président Laurent Gbagbo dans le dos, car c’est lui qui a fait de lui ce qu’il est, en lui faisant entièrement confiance. Pour tout cela, j’ai « refusé de faire un coup d’Etat ». Pour lui, ceux qui ont trahi la république seront rattrapé un jour par Dieu. Il a dans cet ordre idée, fait savoir à cette jeunesse que Dieu est avec la Côte d’Ivoire et que par conséquent les ivoiriens n’ont rien à craindre. Ce qui a marché dans les autres pays a échoué en Côte d’Ivoire. Il en a pris pour exemple l’attitude du général Poncet à son endroit en 2004, lorsque les chars français avaient pris d’assaut les rues d’Abidjan. Le général Poncet lui a dit ouvertement que Dieu est Côte d’Ivoire. Sur ce témoignage le Général a appelé les ivoiriens à na point baisser les bras car les FDS, il en donne l’assurance, défendront la mère patrie jusqu’à ce que le dernier soldat tombe. ......... !


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